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BLOUNT COUNTY METROPOLITAN POLICE DEPARTEMENT
DETECTIVE BUREAU
Formation OOC
Préambule
Nous vous présenterons ici les informations nécessaires en OOC afin d'incarner au mieux le roleplay inspecteur. Nous étudierons ensemble toutes les facettes de ce type de roleplay.
Le roleplay inspecteurSur le plan professionnel - Sachez dans un premier temps qu'un détective de police (Aux U.S.) est payé en général 12.000$ de plus à l'année que de simples officiers. Qui plus est vous avez la garantie de l'emploi ((En règle générale, un poste de détective de police s'accède par concours)). En outre, votre place est assez prestigieuse. N'importe qui ne peut prétendre à une telle position dans la fonction publique.
Le poste de détective s'accède de deux manière l'extrême majorité du temps : soit par diplôme ou soit par concours ((après une rude pré-sélection en fonction de vos compétences ig)). Il est de ce fait logique que vous soyez une personne quelque peu cultivée et ayant un niveau intellectuel élevé. Il n'y a pas de psychopathes ou de débiles profonds qui sont inspecteurs. Vous êtes sensé avoir fait des études supérieures ou avoir été présélectionné pour votre implication et sérieux dans le service. Vous pouvez tout à fait jouer un personnage avec son propre caractère mais ce-dernier doit rester un minimum intègre, procédurier et cultivé.
Somme toute de par son parcours professionnel, l'inspecteur peut se montrer rusé avec la loi, mais il ne la violera jamais de manière totalement flagrante et erronée.
Le poste de détective s'accède de deux manière l'extrême majorité du temps : soit par diplôme ou soit par concours ((après une rude pré-sélection en fonction de vos compétences ig)). Il est de ce fait logique que vous soyez une personne quelque peu cultivée et ayant un niveau intellectuel élevé. Il n'y a pas de psychopathes ou de débiles profonds qui sont inspecteurs. Vous êtes sensé avoir fait des études supérieures ou avoir été présélectionné pour votre implication et sérieux dans le service. Vous pouvez tout à fait jouer un personnage avec son propre caractère mais ce-dernier doit rester un minimum intègre, procédurier et cultivé.
Somme toute de par son parcours professionnel, l'inspecteur peut se montrer rusé avec la loi, mais il ne la violera jamais de manière totalement flagrante et erronée.
Sur le plan personnel - Un inspecteur de police fait parti de la classe moyenne. Comme indiqué au-dessus il est relativement relativement raffiné. C'est à vous de créer votre propre personnage en fonction des points cités ci-dessus. Nous en venons à la notion de cohérence avec votre propre histoire, l'objectif n'est pas d'imposer de contraintes en vous enfermer dans un seul et même moule vous formatant, mais bien de vous aider à avoir un personnage cohérent et correctement joué. Il faut faire preuve de créativité et de subtilité.
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Formation juridique
Préambule
Cet ensemble de cours vous permettra d'obtenir les bases nécessaires afin de réaliser au mieux votre travail d'inspecteur dans le domaine juridique que vous côtoyez chaque jour.
SommaireIntroduction générale
Différences entre la justice pénale et civile
Quel est le rôle des magistrats
Infraction, tentative, complicité
Brève terminologie
La suspicion raisonnable et mandat
La suspicion raisonnable
Le mandat
Le vice de procédure
Définition
Effets du vice de procédure
La contrainte : arrestation, menottage, recours à la force et injonction
Le pouvoir d'injonction
L'emploi de la force
L'entrave et l'arrestation
Contrôle de police
Palpation & perquisition
La palpation de sécurité
La perquisition
La visite à seule fin d'interpellation
L'état de nécessité
L'après enquête
Le rôle du Procureur
Le procès
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Introduction générale
I - Différences entre la justice pénale et civile
Le droit civil organise les relations entre personnes physiques et/ou morales. Quant au droit pénal, il met l'accusé face à la société lorsque ce dernier enfreint la loi (pénale). D'un côté, le droit civil est un droit privé où il n'y aura pas de peine à prononcer contre l'accusé, ce droit vise à réparer un quelconque dommage (matériel, corporel, psychique ...). D’un autre côté, le droit pénal confronte un accusé et la société, représentée par le ministère public avec l’objectif de punir des infractions pouvant le sanctionner d'une amende.
II - Quel est le rôle du procureur et du juge ?
Le Procureur (aussi appelé le ministère public) est celui qui est en charge de représenter la société (et non de la police ou du Gouvernement) décide des suites à donner (poursuivre ou non), de négocier éventuellement un accord de plaidé coupable et si il y a un procès: c'est lui qui représente l'accusation. Le Procureur encadre donc le travail des polices sur le volet pénal: il supervise voire dirige les enquêtes
Le juge est celui qui va diriger le procès, il est détaché et reculé. Il n'intervient que lorsqu'on le saisit: il délivre des mandats et rend des jugements. Il bénéficie d'une immunité et doit être appelé "votre Honneur".
III - Infraction, tentative, complicité
Une infraction est un comportement strictement interdit par la loi pénale et sanctionné par une peine prévue par celle-ci. On distingue trois catégories d'infractions dont la nature détermine la sanction qui lui est applicable : la contravention, le délit et le crime.
La tentative selon le code pénal c'est :Code pénal a écrit:1-2. (Tentative) La tentative d'une infraction est réprimée. Lorsque la tentative est punie, elle est sanctionnée des mêmes peines que l'infraction consommée.
- Tentative:
- 1- Un commencement d'exécution : il faut donc plus qu'une simple pensée ou un simple projet, l'auteur doit commencer à exécuter l'infraction;
2- Que cette exécution se soit interrompue OU ait manqué son effet : sinon ce n'est pas une tentative mais un acte bel et bien réussi, l'acte peut donc soit avoir été interrompu, soit avoir échoué (ex: je tire sur ma cible mais ne la touche pas car je vise mal) ;
3- Que cette interruption / cet échec soit indépendant de la volonté de l'auteur : si il a arrêté lui même, il n'y a pas tentative, donc si un agresseur dit "je vais te tuer" en braquant sa victime puis, au dernier moment, baisse son arme, il n'y a pas tentative de meurtre, si en revanche il dit "je vais te tuer", se dit qu'il n'a pas la forcé de le tuer ... Mais qu'avant d'avoir le temps de baisser son arme la police le neutralise: l'interruption est due à une cause extérieure, il y a donc tentative.
La complicité selon le code pénal c'est :
Code pénal a écrit:1-3. (Complicité) Le complice facilite volontairement une infraction grâce aux moyens, à l'aide, à l'assistance ou aux consignes. Est également complice quelqu'un qui incite une infraction. Le complice est jugé de la même manière et avec la même peine que le coupable.
- Complicité:
- La complicité nécessite donc un fait principal punissable : si je fais le guet pour un braquage mais que le braquage n'a finalement pas lieu, qu'il n'est même pas tenté, il n'y a pas non plus de complicité.
La complicité en revanche ne constitue pas forcément un fait criminel en lui même: le seul fait de faire le guet n'est pas interdit (on a le droit d'attendre dans une voiture, ce n'est pas une infraction), mais si on le fait en vue d'aider à une infraction là c'est une complicité, ce qui implique que le complice doit savoir qu'il sert un criminel.
IV - Diverses terminologies
Toute personne pouvant être l'auteur du fait est appelée un mis en cause (MEC), c'est en fonction du stade de la procédure que nous allons parler de suspect (lors de l'enquête) ou d'accusé (lors de la mise en accusation). Si sa culpabilité est établie, on parle alors de coupable.
Les enquêtes sont dirigées par un DE ou directeur d'enquête, il s'agit de l'agent en charge de diriger les investigations, il accomplit donc un grand nombre d'actions qu'on appelle des actes d'enquête. Sont notamment des actes d'enquête: la perquisition, l'arrestation, ...
La légitime défense selon le code pénal c'est :Code pénal a écrit:1-1. (Définition) N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, même si la force utilisée n'est pas proportionnée à l'attaque.
1-2. (Propriété privée) La Doctrine Castle affirme qu'une personne dans sa propriété a l'autorisation d'abattre quiconque rentre par la force ou illégalement dans sa propriété car une elle est considérée comme un lieu inviolable.
1-3. (Illégalité) La jurisprudence Dawkins V States 2011 affirme qu'une personne ne peut pas clamée la légitime défense dans sa propriété si elle est engagée dans des activités illégales, ou que l'arme en cause du décès est illégale.
- Légitime défense:
- Aux États-Unis, une stand-your-ground law (« loi Défendez votre territoire »1) — que les opposant qualifient de shoot first law (« loi Tirez d'abord ») — affirme qu'une personne peut utiliser une force raisonnable dans le cas de légitime défense quand elle croit de façon raisonnable qu'elle est soumise à une menace illégale, sans obligation de battre en retrait
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La suspicion raisonnable et le mandat
I - La suspicion raisonnable
La suspicion raisonnable représente l'existence d'une ou plusieurs raisons plausibles de penser qu'un individu commet, a commit ou a tenté de commettre une infraction à la loi pénale. Cette-dernière doit être fondée sur des faits spécifiques et articulables et doit être associée à l'individu en question. (Mandat d'arrêt, concours de circonstances, ...)
L'existence de cette suspicion raisonnable doit être préalable à l'acte qu'elle justifie et elle doit donc être apparente, par exemple: je ne peux pas fouiller un suspect en espérant trouver sur lui des armes, trouver les armes et justifier la fouille par le fait que j'ai vu juste: il avait bien des armes sur lui.
II - Le mandatEn vertu du quatrième amendement à la Constitution des États-Unis, un mandat est un acte de procédure qui décrit en particulier le lieu à fouiller et les personnes ou les choses à saisir; et aucun mandat ne sera émis, mais sur une cause probable, appuyée par un témoignage devant un juge.
C'est le juge qui autorise ou ordonne l'exécute d'un tel acte de procédure (Mandat d'arrêt, de perquisition, de géolocalisation, ...).L'obtention d'un mandat est un préalable nécessaire à l'exécution d'un acte d'investigation, cette règle n'existe pas pour brider l'enquêteur, mais uniquement pour assurer un contrôle. En effet, il sera question de convaincre le juge que l'acte demandé est légitime, il faut donc une suspicion raisonnable pour demander un mandat et il faut que cette suspicion raisonnable soit en lien avec l'acte demandé.
Par exemple: on ne peut pas demander demander un mandat autorisant à perquisitionner le domicile d'un individu et à fouiller son historique bancaire du seul fait qu'il a commis un meurtre en flagrance. Sauf ... Si l'arme n'a pas été retrouvée (et donc qu'il est légitime de penser qu'elle peut être chez lui) et que ce meurtre a peut être été fait suite à un paiement. En somme: justifiez vos demandes de mandat par une explication logique qui démontre pourquoi il est pertinent de penser que cette demande est légitime.
Le mandat est demandé au juge par le Procureur ou, par exception, par une police après accord du procureur. Le fait pour toute personne de nuire à l'effectivité d'un mandat est un délit d'entrave à la justice, y compris pour un agent fédéral ou un agent d'une police locale.
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Le vis de procédure
I - Définition
Le vice de procédure est une expression employée pour désigner le non-respect d'une règle de procédure prévue par la loi (le Code de procédure pénale par exemple) qui est susceptible de remettre en cause la validité d'une mesure prise ou envisagée à l'encontre d'une personne (poursuites, mise en détention provisoire, sanction, ...
II - Effets du VDPLe vice de procédure rendra caduc les éléments qui en découlent. Ce mot de "découler" est capital: il signifie que ne sont remis en cause que les actes qui (1) sont postérieurs au vice de procédure et (2) qui sont issus de l'acte vicié. Ainsi le vis de procédure n'entraîne pas toujours la mise en liberté d'un suspect.
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La contrainte : arrestation, menottage, recours à la force et injonction
I - Le pouvoir d'injonction
L'officier de police détient un pouvoir d'injonction ou de sommation, à la différence d'une personne civile dite "lambda". L'officier de police peut formuler des injonctions à toute personne circulant ou stationnant sur la voie publique ou à toute personne suspectée raisonnablement de se soumettre à son autorité.
Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, ainsi plusieurs conditions se posent donc pour qu'une injonction soit légale, notamment:
- La qualité de policier de l'agent qui fait la sommation doit être sue de la personne visée, il faut donc idéalement porter un badge ou une tenue, faire usage d'un gyrophare, d'une sirène ou bien a minima annoncer sa qualité de policier. C'est un prérequis indispensable, sans quoi il n'y a pas de sommation au sens légal du terme.
- La sommation doit être proportionnée au but légitime poursuivi.
II - L'utilisation légale de la force
Les officiers de police disposent comme tout citoyen du régime de légitime défense (Y compris le "Stand your ground law"), de plus ces-derniers disposent d'un d'un cas d'emploi de la force spécifique, que ne détiennent pas les civils : le maintien de l'ordre public. C'est cela qui permet, de manière proportionnée, de maitriser par la force un délinquant en fuite ou de réprimer une émeute.
Il est nécessaire de veiller à la mise en place de deux conditions, permettant de manière licite d'employer la force :
La condition de proportionnalité se résumant par cette question: le fait de tirer entraîne t'il davantage de risques (pour les civils, pour le suspect, etc), que le fait de ne pas tirer (fuite d'un suspect +/- dangereux, conduite à risque, etc) ?
La condition de nécessité elle se résume par cette question: puis-je atteindre mon objectif (arrêter le suspect le plus souvent) par un autre moyen, comme une herse ou un recours à la force moins importante.
La condition de proportionnalité se résumant par cette question: le fait de tirer entraîne t'il davantage de risques (pour les civils, pour le suspect, etc), que le fait de ne pas tirer (fuite d'un suspect +/- dangereux, conduite à risque, etc) ?
La condition de nécessité elle se résume par cette question: puis-je atteindre mon objectif (arrêter le suspect le plus souvent) par un autre moyen, comme une herse ou un recours à la force moins importante.
III - L'entrave à la justice et l'arrestation
L'entrave à la justice, selon le code pénal c'est:
Code pénal a écrit:1-1. (Définition) L’entrave à l'exercice de la justice ou obstruction à la justice est un délit d'interférence dans le travail de policiers, magistrats ou tout autre agent dépositaire de l'autorité publique.
- Entrave à la justice:
- L'entrave à la justice est considéré comme étant tout comportement, agissement ou fait interférant de manière directe le travail de tout agent dépositaire de l'autorité publique. Par exemple quelqu'un vient vous bousculer lors d'une arrestation, cette personne a dont agit de manière interférer délibérément votre travail, constituant ainsi ledit délit.
Avertissements Mirandas a écrit:« Vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition. »
Ainsi, il en découle ainsi les droits Mirandas :
Droits Mirandas a écrit:« La personne en garde à vue doit, préalablement à son interrogatoire, être clairement informée qu’elle a le droit de garder le silence et que tout ce qu’elle dira sera utilisé contre elle devant les tribunaux ; elle doit être clairement informée qu’elle a le droit de consulter un avocat et qu'elle peut avoir l'avocat avec elle durant l’interrogatoire, et que, si elle n’en a pas les moyens, un avocat lui sera désigné d’office. »
En outre il existe deux autres droits qui ne doivent pas être cités à la personne arrêtée mais qui peuvent être invoqués: le droit à un appel téléphonique et le droit à une visite médicale. L'appel téléphonique peut être fait depuis votre téléphone (pour récupérer le numéro) et en haut parleur, aucune disposition ne l'interdit. La visite médicale peut être faite à l'agence si un médecin se déplace.
Enfin il faut préciser que le suspect une fois arrêté est placé sous votre garde. Ce qui signifie que vous devez le protéger, cela signifie également que dès lors qu'il est clairement notifié de son placement en état d'arrestation, sa fuite n'est plus constitutive d'un délit de refus d'obtempérer, mais bien d'une évasion. Notifiez donc rapidement son placement en état d'arrestation à la personne.
Sur la question des menottes et entraves, la loi ne prévoit pas spécifiquement ce dispositif, la jurisprudence retient donc qu'il s'agit d'une prolongation de l'état d'arrestation. En d'autres termes: il est interdit de menotter une personne que vous n'arrêtez pas. Si vous la soupçonnez dangereuse et voulez la menotter vous devez l'arrêter formellement. Sans cela, votre menottage ne s'inscrit pas dans un cadre prévu par la Loi, il y a donc séquestration.
Sur la question des menottes et entraves, la loi ne prévoit pas spécifiquement ce dispositif, la jurisprudence retient donc qu'il s'agit d'une prolongation de l'état d'arrestation. En d'autres termes: il est interdit de menotter une personne que vous n'arrêtez pas. Si vous la soupçonnez dangereuse et voulez la menotter vous devez l'arrêter formellement. Sans cela, votre menottage ne s'inscrit pas dans un cadre prévu par la Loi, il y a donc séquestration.
IV - Le contrôle de police
Selon le code de procédure pénale, le contrôle de police c'est :
Code de procédure pénale a écrit:Article 1 : Le contrôle d’identité et des personnes
Au cours de leurs missions, les forces de police peuvent être en mesure d’opérer un contrôle sur une personne.
Au cours d’un contrôle, l’officier de police possède le pouvoir de contrôler l’identité de l'individu, de le palper et de lui demander de s'immobiliser le temps nécessaire au bon déroulement du contrôle. L’individu n’étant pas placé en état d’arrestation ou sous le régime de la garde à vue, la citation des droits mirandas n’est pas nécessaire.
L’immobilisation de l’individu doit être strictement limité au bon déroulement du contrôle (le temps de la palpation et d’effectuer les vérifications nécessaires).
Dans le cas ou la personne contrôlée ne possède pas de document permettant de l'identifier, celle ci peut alors être transférée au poste de Police le plus proche afin que son identité soit établie. Celle-ci doit rester a disposition des forces de l'ordre tant que son identité n'a pu être établie.
- Contrôle de police:
- Le contrôle d'identité est possible à l'encontre de toute personne contre qui pèse une suspicion raisonnable. Cela signifie que, contrairement à l'arrestation, vous pouvez faire un contrôle d'identité même si la suspicion raisonnable est née il y a longtemps. Le fait de résister à ce contrôle ou de ne pouvoir s'y soumettre (ex: pas de papiers sur soi) est, selon le cas, un refus d'obtempérer ou un refus d'identification.
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La palpation et la perquisition
I - La palpation de sécurité
La palpation est un acte de recherche extérieure (au-dessus des vêtements) d'objets dangereux pour la sécurité. Elle peut être justifiée légitime dès le moindre comportement suspect lorsque lorsque l'agent ne se sent pas en sécurité et veut se protéger. Tout de même, utilisée abusivement, cela peut constituer un abus de pouvoir. Il faut donc l'utiliser en faisant preuve de mesure et de proportion.
En l'absence de cadre légal précis: vous pouvez soumettre à palpation toute personne, par sommation, dès lors que cette mesure semble fondée sur une ou plusieurs raisons plausibles laissant penser qu'elle est porteuse d'effets illégaux ou dangereux ou de preuves, susceptibles d'être décelés par votre palpation. Vous pouvez donc le faire sur un simple contrôle. Lors d'une palpation, l'agent ne doit pas obligatoirement être du même sexe que la personne sujette aux faits.
II - La perquisition
La perquisition est la fouille d'un lieu privé par des personnes habilitées par la justice, dans le but d'y trouver des preuves d'une infraction (documents, objets ou fichiers informatiques). En soit, une perquisition c'est toute violation de la propriété d'autrui dans le cadre de notre mission de police.
La perquisition concerne les lieux suivants :
- Locaux d'habitation (domicile du suspect, d'un complice présumé ou d'un témoin)
- Annexes de locaux d'habitation (garage, box, etc.)
- Locaux d'une entreprise ou d'un service public (bureaux, entrepôts, etc.)
- Locaux professionnels d'un avocat, d'un médecin, d'un notaire ou d'un huissier.
En principe, la perquisition se fait sur mandat délivré par un juge. Ledit mandat doit préciser le ou les biens visés. De plus, toute personne entravant votre action peut être interpellée pour entrave à la Justice.
Toute personne arrêtée peut également être frappée par la perquisition, en effet lorsqu'une personne est arrêtée (et pas simplement contrôlée), quelque soit le motif de cette arrestation il est possible de saisir les biens qu'elle porte pour raison de sécurité (cela exclut donc totalement la fouille d'un domicile ou d'un véhicule). Le but est ici de rechercher des effets incompatibles avec la détention, mais si la fouille révèle des éléments de preuves ou des effets illégaux, alors ils auront été trouvés légalement, cela est donc licite. C'est cette règle qui permet de fouiller et confisquer les effets d'une personne arrêtée (ses effets lui étant rendus à sa libération).
III - La perquisition à seule fin d'interpellation
Lorsque vous tentez d'arrêter un suspect et que ce-dernier s'enfuit dans son domicile, il est possible d'aller le chercher dans ledit domicile (Sur le motif de l'état de nécessité), vous pouvez ainsi pénétrer de force dans le bien. Ainsi, lorsqu'un suspect est recherché et que détenez un mandat d'arrêt, si rien ne le justifie, le juge ne vous accordera pas de mandat de perquisition (pourquoi fouiller la maison de quelqu'un si on n'a pas de bonne raison d'y chercher une preuve ?).
Vous pouvez en revanche demander un mandat de perquisition à seule fin d'interpellation du suspect. Ce type de mandat, plus limité qu'un simple mandat de perquisition, s'obtient bien plus facilement.
Ceci vous permettant donc de fracturer la porte et de rechercher le suspect à l'intérieur, sans le fouiller complètement. Si des preuves sont apparentes, elles auront été obtenues légalement, mais ouvrir les sacs et tiroirs sera illicite : le suspect ne peut pas se cacher dedans.
Vous pouvez en revanche demander un mandat de perquisition à seule fin d'interpellation du suspect. Ce type de mandat, plus limité qu'un simple mandat de perquisition, s'obtient bien plus facilement.
Ceci vous permettant donc de fracturer la porte et de rechercher le suspect à l'intérieur, sans le fouiller complètement. Si des preuves sont apparentes, elles auront été obtenues légalement, mais ouvrir les sacs et tiroirs sera illicite : le suspect ne peut pas se cacher dedans.
IV - L'état de nécessité (Enquête de flagrance)
L’état de nécessité se définit comme une situation dans laquelle l’auteur des faits a commis une infraction, mais dont le caractère délictueux se trouve supprimé car il a agi par nécessité. Par exemple : le conducteur d’un camion qui se déporte sur la chaussée et qui détruit une clôture pour éviter de renverser un piéton.
Comme énoncé, pouvez accomplir tous les actes que la nécessité commande. Cela implique par exemple de fracturer une porte si vous pensez légitimement qu'une personne en danger se trouve derrière. Pas besoin de mandat donc en cas de de prise d'otage, etc...
Comme énoncé, pouvez accomplir tous les actes que la nécessité commande. Cela implique par exemple de fracturer une porte si vous pensez légitimement qu'une personne en danger se trouve derrière. Pas besoin de mandat donc en cas de de prise d'otage, etc...
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L'après enquête
I - Le rôle du procureur
A la fin de l'enquête, vous enverrez votre dossier d'investigation au procureur une fois celui-ci achevé. Il prendra donc la décision des suites à donner (au niveau pénal) du dossier. Sachez tout de même que ce-dernier peut revenir vers vous afin de vous demander un complément d'information aux services d'enquête (Voir même de vous demander de témoigner à la barre)
Le Procureur, saisi, peut décider du classement sans suite du dossier et ce pour de nombreuses raisons :
- Poursuites ultérieures
- Dossier incomplet
- Accord de plaidé coupable
- Etc ...
Le procureur détient les pouvoirs afin de retenir une personne 96 heures (24 heures renouvelables 1 fois), au-delà de ces délais le mandat de détention provisoire d'un juge est nécessaire dans le but de conserver la personne en état d'arrestation. Le juge peut proposer une caution ou une libération sous contrôle.
L'accord de plaidé coupable est un moyen d'éviter un procès classique: le Procureur propose un accord au suspect et si il l'accepte, le juge n'a qu'a l'homologuer (lors d'une audience d'homologation) et l'affaire est close. Le plus souvent l'accord consiste simplement à proposer à l'accusé une peine réduite, en échange de quoi il reconnait les faits, ne nie pas, ne va pas en procès, ne conteste aucun vice de procédure, etc. Ce système est aussi utilisé pour couvrir certains vices de procédure ou encore pour faire parler un suspect qui accepte de dénoncer ses complices en échange d'une remise de peine.
L'accord de plaidé coupable est un moyen d'éviter un procès classique: le Procureur propose un accord au suspect et si il l'accepte, le juge n'a qu'a l'homologuer (lors d'une audience d'homologation) et l'affaire est close. Le plus souvent l'accord consiste simplement à proposer à l'accusé une peine réduite, en échange de quoi il reconnait les faits, ne nie pas, ne va pas en procès, ne conteste aucun vice de procédure, etc. Ce système est aussi utilisé pour couvrir certains vices de procédure ou encore pour faire parler un suspect qui accepte de dénoncer ses complices en échange d'une remise de peine.
II - Le procès
Si le procureur décide d'entamer des poursuites à l'égard d'un suspect, l'affaire est mise entre les mains du juge qui, à l'issue d'une audience déterminera de la culpabilité ou non de l'accusé. Une fois l'accusation formulée: le Procureur ne peut plus stopper l'affaire, il peut abandonner mais le juge doit homologuer cet abandon. Le Procureur sera chargé de représenter l'accusation, lui ou un de ses substituts ou représentant.
- Résumé d'un procès:
1. Le Procureur met en accusation, le juge est saisi.
2. En attendant le procès, le suspect si il a été arrêté, peut être gardé par la police 48 heures en tout, ce délai peut être porté à 96 heures complètes si le Procureur le décide. Il peut être prolongé 6 mois par mandat de détention provisoire d'un juge. Le mandat de détention provisoire ne peut intervenir que si le suspect est formellement mis en accusation. Si un des délais expire: le suspect est libéré.
Si l'accusé n'a pas été arrêté ou qu'il a été libéré (délai expiré, libération sous caution, décision du juge, décision du Procureur) il peut aussi attendre son procès en liberté.
Si l'accusé est libre, il peut être simplement libre, libre sous caution (l'argent doit être remis à la Justice, idéalement au bureau du Procureur, qui le rendra à l'accusé s'il vient à son audience) ou sous contrôle judiciaire dont les modalités sont fixées par le juge.
3. Avant le procès les parties se communiquent les pièces de la procédure dans le bordereaux de preuves Ceci implique que le dossier doit être fourni en totalité aux magistrats et à la défense (accusés et leurs avocats) afin qu'ils puissent se défendre, tout en respectant un délais raisonnable.3. La fixation de la date d'audience est une décision qui revient au juge, qui convoque dans un délai raisonnable. Les parties doivent être présentes, l'absence de l'accusation peut entraîner l'annulation de la procédure et l'absence de la défense peut entraîner son jugement par contumace (c'est à dire en son absence). L'accusé absent à son audience perd le droit à récupération de sa caution (s'il y en avait une).
4. L'audience en elle même est présidée par le juge qui l'ouvre même en l'absence de la défense (accusé et/ou son avocat) ou de l'accusation. Traditionnellement:
- Le juge l'ouvre en annonçant l'affaire et les charges et en demandant à l'accusé, pour chaque charge, s'il plaide coupable ou non coupable ;
- Le juge donne ensuite la parole à l'accusation qui présente plus en avant les faits (selon sa version) ;
- Le juge donne alors la parole à la défense, se lance alors le débat ;
- Le juge maitrise les débats, laissant alternativement la parole à chaque camp, il peut organiser la chose, par exemple en priant chaque partie de n'aborder qu'un seul point, de laisser la parole à l'autre partie sur ce seul point, avant de passer au point suivant ;
- Si des éléments lui semblent flous, le juge peut poser des questions ;
- Si des témoins sont cités, il les fait s'asseoir près de lui, les prie de prêter serment puis laisse la partie qui les a cités les interroger avant de laisser l'autre partie les contre-interroger ;
- Une fois les débats clos, l'accusation a une nouvelle fois la parole pour indiquer ses réquisitions (ce qu'elle demande, coupable/non coupable & peine éventuelle), le but n'est pas ici de revenir sur les faits (qui ont été vus pendant le débat) mais uniquement de présenter les réquisitions ;
- La défense a enfin le dernier mot, c'est une règle capitale du procès pénale, elle peut s'exprimer et notamment indiquer ce qu'elle demande au juge (coupable/non coupable & peine éventuelle).
5. En fin d'audience a lieu la délibération, le ou les juges se retirent pour réfléchir et prendre du recul. Cette étape est dispensable: le juge peut prononcer directement le verdict, sans délibération, s'il est seul et qu'il n'en sent pas le besoin. 6. Le verdict peut être annoncé immédiatement ou ultérieurement (y compris par pur écrit) selon le désir du juge. Le verdict mentionne le motif ( = les raisons de la décision), le dispositif ( = la décision en elle même) et le délai qu'ont les parties pour faire appel (délai fixé par le juge, compris entre 2 et 6 jours, traditionnellement: 3 jours).
Le plus souvent: le juge annonce en audience le dispositif (la décision) mais pas le motif, il réserve cette étape (un peu plus longue) au seul verdict écrit.
Le protocole en audience veut qu'on appelle un juge "Votre Honneur" lorsqu'on s'adresse à lui, ou bien "l'honorable (nom du juge)" lorsqu'on parle de lui. On ne dit donc pas "Honorable" en parlant au juge (ex: Honorable, nous demandons telle peine ... C'est mauvais, on dit "votre Honneur").
L'outrage à la Cour est l'infraction commise lorsqu'on ne respecte pas un juge au cours d'une audience: désobéir à ses injonctions, provoquer, parler sans avoir la parole, nuire au bon déroulement de l'audience, courir dans la salle, etc. Cette infraction est réprimée directement par le juge qui préside l'audience, qui donne la parole à la personne qui a commis l'outrage et qui prononce sa décision immédiatement: le Procureur n'a pas à accuser la personne et ne peut s'opposer à la décision du juge. La personne reconnue coupable d'outrage par ce moyen a un délai de 3 jours pour faire appel.
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Méthodes d'investigations
Préambule
Les détectives sont avant tout des enquêteur. Ils doivent maîtriser une formation juridique pour ne pas commettre de fautes. Ils ont également besoin de méthodes d'investigation pour ne pas commettre d'erreurs ou même être efficaces.
SommaireIntroduction à l'investigation
Objectif de l'enquêteur
Recherche de la vérité
Conseils
Les investigations techniques et scientifiques
Recherche de tirs & ballistique
La recherche de sang
La biométrie
L'exploitation téléphonique et les fadettes
Régulariser une procédure: l'art de justifier et contourner
Justifier
Contourner
Re: Cours - Modules
BLOUNT COUNTY METROPOLITAN POLICE DEPARTEMENT
DETECTIVE BUREAU
Introduction aux méthodes d'investigations
I - Objectif de l'enquêteur
Le but de l'enquêteur judiciaire est d'enquêteur et de faire constater des infractions et de collecter un maximum de preuves afin de retrouver et interpeller les auteurs. Il doit légalement parvenir à la manifestation de la vérité.
L'enquêteur ne donne aucun jugement de valeur, il sert le droit et non l'étique ou la morale. L'enquêteur n'est pas non plus un juge, son rôle est d'identifier et appréhender les auteurs en rassemblant les preuves, pas de se faire juge. Il est impératif pour l'enquêteur de rester à sa place et de laisser au juge le soin de juger.
L'enquêteur ne donne aucun jugement de valeur, il sert le droit et non l'étique ou la morale. L'enquêteur n'est pas non plus un juge, son rôle est d'identifier et appréhender les auteurs en rassemblant les preuves, pas de se faire juge. Il est impératif pour l'enquêteur de rester à sa place et de laisser au juge le soin de juger.
II - Recherche de la vérité
L'enquêteur doit être ouvert d'esprit non seulement en ce qu'il ne juge pas (ni en droit ni moralement), mais également en ce qu'il doit accepter de remettre ses propres théories en question.
La culpabilité de l'accusé devant être établie au delà de tout doute raisonnable (formulation légale), le devoir de l'enquêteur est de douter de sa théorie, de douter de ses preuves et de rechercher si on peut raisonnablement douter de la culpabilité de son suspect. Si l'enquêteur s'accroche trop à ses théories, il sera nécessairement amené à faire des erreurs, il contorsionnera les faits pour les faire entrer dans ses convictions au lieu de partir des faits pour en tirer ses théories. En somme: il risque de passer à côté du vrai coupable.
Il appartient donc à l'enquêteur de faire un travail (légèrement schizophrène) d'investigation à charge mais aussi à décharge. Sans cela il risque de passer à côté d'éléments. Par ailleurs, la recherche des éléments à décharge ne signifie pas nécessairement servir les intérêts de l'accusé (pour lui donner des éléments servant à sa défense). Au contraire: enquêter correctement à décharge permet de connaitre à l'avance les éléments qu'il pourrait invoquer pour se défendre et donc permettre de préparer des contre-arguments. Rien de pire pour un Procureur que d'apprendre un élément à décharge en plein procès, car les enquêteurs n'ont cherché qu'à charge. Il faut alors improvisé et c'est comme ca qu'on finit avec des verdicts "non coupable".
La culpabilité de l'accusé devant être établie au delà de tout doute raisonnable (formulation légale), le devoir de l'enquêteur est de douter de sa théorie, de douter de ses preuves et de rechercher si on peut raisonnablement douter de la culpabilité de son suspect. Si l'enquêteur s'accroche trop à ses théories, il sera nécessairement amené à faire des erreurs, il contorsionnera les faits pour les faire entrer dans ses convictions au lieu de partir des faits pour en tirer ses théories. En somme: il risque de passer à côté du vrai coupable.
Il appartient donc à l'enquêteur de faire un travail (légèrement schizophrène) d'investigation à charge mais aussi à décharge. Sans cela il risque de passer à côté d'éléments. Par ailleurs, la recherche des éléments à décharge ne signifie pas nécessairement servir les intérêts de l'accusé (pour lui donner des éléments servant à sa défense). Au contraire: enquêter correctement à décharge permet de connaitre à l'avance les éléments qu'il pourrait invoquer pour se défendre et donc permettre de préparer des contre-arguments. Rien de pire pour un Procureur que d'apprendre un élément à décharge en plein procès, car les enquêteurs n'ont cherché qu'à charge. Il faut alors improvisé et c'est comme ca qu'on finit avec des verdicts "non coupable".
III - Conseils
Gardez à l'esprit que ce qui n'est pas interdit est autorisé, que le mandat n'est nécessaire que pour contraindre (vous pouvez donc perquisitionner avec l'accord de la personne, soyez convaincants !) et qu'il vous faudra être malin et créatif dans ce boulot.
Il est important de mettre d'abord en place vos pièces avant de passer à l'assaut, donc n'interrogez le suspect qu'après avoir interrogé les témoins/victimes, n'allez perquisitionner et interpeller qu'une fois que vous êtes prêts et que vos éléments le sont également. Concevez une stratégie pour chacune de vos enquêtes, réfléchissez aux différentes issues possibles pour chacune de vos actions (et inactions) et tachez d'anticiper.
Vous n'aurez pas toujours le temps de tout faire, votre priorité doit donc être de figer la situation afin de vous permettre d'accomplir le maximum d'investigations possibles, en les accomplissant par ordre de priorité. Employez votre temps intelligemment, surtout lorsque vous êtes sur le terrain.
Il est important de mettre d'abord en place vos pièces avant de passer à l'assaut, donc n'interrogez le suspect qu'après avoir interrogé les témoins/victimes, n'allez perquisitionner et interpeller qu'une fois que vous êtes prêts et que vos éléments le sont également. Concevez une stratégie pour chacune de vos enquêtes, réfléchissez aux différentes issues possibles pour chacune de vos actions (et inactions) et tachez d'anticiper.
Vous n'aurez pas toujours le temps de tout faire, votre priorité doit donc être de figer la situation afin de vous permettre d'accomplir le maximum d'investigations possibles, en les accomplissant par ordre de priorité. Employez votre temps intelligemment, surtout lorsque vous êtes sur le terrain.
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Les investigations techniques et scientifiques
I - Recherche de tirs & balistique
Il est question de chercher une arme, si on la trouve on la tâte afin de savoir si le canon est chaud (pour savoir si elle a servie récemment) et on vérifie si le chargeur est plein ou pas. On recherche aussi de la poudre sur l'individu, si il en a sur lui c'est qu'il a tiré ou été près d'un tireur récemment (spray révélateur de poudre en aérosol + lampe UV, des taches blanches-bleues brillantes apparaissent). Attention au pschit pschit, certaines substances utilisez par les mécaniciens réagissent à ce produit ... Donc si vous avez devant vous un mécanicien, attention aux faux positifs.
Quant à la recherche balistique, chaque arme laisse une trace unique qui lui est propre sur les munitions qu'elle tire, ces traces révèlent deux choses:
1- L'arme qui l'a tiré (comme une empreinte digitale laissée par l'arme sur la munition) ;
2- Les éventuelles modifications de l'arme (un canon scié, un compensateur, un silencieux, tout ca ca laisse des traces qu'on peut parfois voir à l'oeil nu).
- Utile:
- 1. La recherche de l'arme.
2. L'arme a t-elle servie récemment ?
3. La personne a t-elle tirée récemment ?
4. Combien de temps reste la poudre ?((Faites tout ca en /me /do, et fouiller le bien afin de vérifier que le mec ment pas en OOC))
II - La biométrie
On pourrait définir étymologiquement la biométrie comme étant la mesure du vivant. La biométrie a de nombreuses facettes, celle qui nous intéresse est l'identification scientifique des personnes notamment par le biais d'ADN et d'empreintes digitales (c'est en matière criminelle, les deux méthodes les plus utiles).
L'ADN est une molécule à laquelle nous devons beaucoup de choses, il s'agit du code génétique propre à chaque individu (les chances de rencontrer deux individus au même ADN, sauf dans le cas de vrais jumeaux, sont absolument infimes, d'ailleurs même dans le cas de "vrais jumeaux" il existe des méthodes pour différencier leurs ADN du fait des mutations qui surviennent au cours de la vie). En outre il faut savoir que le noyau de chaque cellulle de notre corps contient notre ADN. Il est donc possible d'associer un code génétique à chaque personne puisque celui-ci est unique.
Comment prélever de l'ADN ... On a des kits, spécifiques pour cela. Des kits buccaux plus précisément. La salive ne contient pas d'ADN, ce sont les cellules de l'intérieur de la joue qui en contiennent (et qui souvent se mélangent à la salive), donc frottez le coton tige dur à l'intérieur de la joue. Le sang contient de l'ADN, tout comme toutes les cellules du corps (peau, cheveux, spermatozoïdes, etc). Une toute petite quantité de cellules (quelques dizaines seulement, ce qui est invisible) suffit désormais a obtenir un patrimoine génétique identifiable. Ca c'est pour le prélèvement sur un être vivant.
Maintenant il est à noter que si l'ADN est très pratique pour identifier un suspect ou un cadavre, il est aussi redoutable dans l'identification d'un inconnu (un meurtrier par exemple). L'idée est la suivante: sur une scène de crime il faut procéder à une recherche de traces ADN ... Tentez de trouver des cellules du meurtrier.
- Si la victime s'est battue, elle a surement sous les ongles des cellules de peau du meurtrier.
- Une victime violée sans protection est surement porteuse de nombreuses cellules sexuelles de l'agresseur et ce même si il n'a pas éjaculé (dans le cas d'un homme).
- Tout le monde perd en permanence des cheveux (ce qui inclus les cils et les poils) et de la peau, dans un environnement suffisamment protégé (notamment en intérieur) il est aisé de retrouver ces "déchets" du corps, qui contiennent de l'ADN, il faut alors espérer que ce soit celui du meurtrier.
- Quand la victime et l'auteur des faits se connaissaient, il est probable qu'ils aient discuté, on peut alors espérer retrouver de l'ADN sur un verre bu par le meurtrier ou dans des postillons partis lors de la discussions.
- Si l'agresseur a été blessé, il a perdu du sang, et là c'est jackpot. Ca marche quasiment à tous les coups.
En général les traces ADN sont plus difficiles à trouver par temps de pluie en extérieur, en outre la scène de crime ne doit pas avoir été polluée.
Comment prélever de l'ADN ... On a des kits, spécifiques pour cela. Des kits buccaux plus précisément. La salive ne contient pas d'ADN, ce sont les cellules de l'intérieur de la joue qui en contiennent (et qui souvent se mélangent à la salive), donc frottez le coton tige dur à l'intérieur de la joue. Le sang contient de l'ADN, tout comme toutes les cellules du corps (peau, cheveux, spermatozoïdes, etc). Une toute petite quantité de cellules (quelques dizaines seulement, ce qui est invisible) suffit désormais a obtenir un patrimoine génétique identifiable. Ca c'est pour le prélèvement sur un être vivant.
Maintenant il est à noter que si l'ADN est très pratique pour identifier un suspect ou un cadavre, il est aussi redoutable dans l'identification d'un inconnu (un meurtrier par exemple). L'idée est la suivante: sur une scène de crime il faut procéder à une recherche de traces ADN ... Tentez de trouver des cellules du meurtrier.
- Si la victime s'est battue, elle a surement sous les ongles des cellules de peau du meurtrier.
- Une victime violée sans protection est surement porteuse de nombreuses cellules sexuelles de l'agresseur et ce même si il n'a pas éjaculé (dans le cas d'un homme).
- Tout le monde perd en permanence des cheveux (ce qui inclus les cils et les poils) et de la peau, dans un environnement suffisamment protégé (notamment en intérieur) il est aisé de retrouver ces "déchets" du corps, qui contiennent de l'ADN, il faut alors espérer que ce soit celui du meurtrier.
- Quand la victime et l'auteur des faits se connaissaient, il est probable qu'ils aient discuté, on peut alors espérer retrouver de l'ADN sur un verre bu par le meurtrier ou dans des postillons partis lors de la discussions.
- Si l'agresseur a été blessé, il a perdu du sang, et là c'est jackpot. Ca marche quasiment à tous les coups.
En général les traces ADN sont plus difficiles à trouver par temps de pluie en extérieur, en outre la scène de crime ne doit pas avoir été polluée.
Tout le monde connait, c'est l'ensemble des sillons sur notre peau qui, au niveau des mains, est particulièrement distinctif. Nos mains laissent au toucher une trace (du fait de l'eau et du gras qu'on a sur les mains) dont la marque dessine notre empreinte digitale. Elle est prélevée simplement par l'application d'une poudre qui la révèle, puis d'une surface adhésive (un genre de scotch) qui va marquer la poudre. La poudre utilisée dépend de la surface sur laquelle il y a l'empreinte (magnétique, verre, etc).
Les empreintes sont inutiles à chercher sur un corps (si le meurtrier a touché la victime ... On ne trouvera rien, car l'eau & le gras de l'empreinte du meurtrier se confondra avec avec celle présente sur la peau de la victime). Pour certaines enquêtes particulièrement importante cette règle peut trouver une exception (des méthodes très avancées, à base de vapeurs d'iodes, permettent de faire de telles recherches, mais c'est complexe).
En revanche il est aisé d'en trouver sur une arme, sur une poignée (porte, voiture, etc) ou sur les murs.
Allez, dernier truc: les criminels malins pensent à mettre une paire de gants quand ils vont tuer ... Mais rares sont ceux qui ont mis les gants au moment où ils ont pris leur arme de leur tiroir. De la même manière: les munitions (les cartouches), quand elles ont été mises dans le chargeur, l'ont été le plus souvent sans gant. Les étuis de munitions (éjectés de l'arme après le départ de la balle) conservent très bien les empreintes.
Les empreintes sont inutiles à chercher sur un corps (si le meurtrier a touché la victime ... On ne trouvera rien, car l'eau & le gras de l'empreinte du meurtrier se confondra avec avec celle présente sur la peau de la victime). Pour certaines enquêtes particulièrement importante cette règle peut trouver une exception (des méthodes très avancées, à base de vapeurs d'iodes, permettent de faire de telles recherches, mais c'est complexe).
En revanche il est aisé d'en trouver sur une arme, sur une poignée (porte, voiture, etc) ou sur les murs.
Allez, dernier truc: les criminels malins pensent à mettre une paire de gants quand ils vont tuer ... Mais rares sont ceux qui ont mis les gants au moment où ils ont pris leur arme de leur tiroir. De la même manière: les munitions (les cartouches), quand elles ont été mises dans le chargeur, l'ont été le plus souvent sans gant. Les étuis de munitions (éjectés de l'arme après le départ de la balle) conservent très bien les empreintes.
III - Les tâches de sang
L'idée est exactement la même que pour les traces de tir. On a un spray qu'on appelle le Luminol (il en existe d'autres similaires voire plus efficaces, comme le Blue Stacks ... mais on s'en fout), on le vaporise, et on illumine avec des UV. Les traces de sang brillent. Ces traces apparaissent même après lavage, la Javel, l'alcool à 90°, le feu, l'acide, rien ne peut effacer ces traces (ou presque), même plusieurs années après (alors en vérité le Luminol fait parfois des faux positifs, mais d'autres produits plus spécifiques comme le "Blue Stacks" permettent d'être sûr).
En outre, point très important, le sang permet de déterminer la chronologie des évènements, d'ailleurs si le sang est encore frais, inquiétez vous : le meurtrier n'est peut être pas loin.
En outre, point très important, le sang permet de déterminer la chronologie des évènements, d'ailleurs si le sang est encore frais, inquiétez vous : le meurtrier n'est peut être pas loin.
- Utile:
- 1. Le sang : Quand on coupe quelqu'un avec un couteau, qu'on frappe au visage violemment, qu'on est blessé ou qu'on est proche d'une personne se faisant tiré dessus, on reçoit inévitablement du sang sur soi, de petites projections, qui laissent des traces sanguines et ADN.
2. Le Luminol : Le luminol révèle le sang, c'est un petit aérosol (pschit pschit à sang) en flacon, on le vaporise au maximum, on hésite pas a en mettre beaucoup. Ensuite on coupe la lumière de la pièce (si possible, pour voire les plus petites traces de sang), et on éclaire avec une lampe à UV. Les traces de sang brilleront plus ou moins intensément selon la quantité.
3. Destruction des traces : Même si la surface est lavée à l'acide ou à la Javel, le Luminol continuera de révéler les traces de sang, et cela reste pendant des années, rien ne peut les effacer (ou presque). Cependant un lavage à l'acide, ou à une matière "basique" (Javel, etc) peut détruire l'ADN contenu dans ces traces de sang. On ne pourra alors pas identifier le propriétaire du sang.
IV - L'exploitation téléphonique et les fadettes
La mise sur écoute (appelée "interception") est un moyen d'obtenir les informations communiquées par téléphone, mais une autre existe: l'exploitation téléphonique. Exploiter un téléphone c'est tout simplement le fouiller.
Lorsque vous interpellez quelqu'un vous avez le droit de le fouiller et de fouiller les biens qu'il porte dès lors que vous avez de bonnes raisons de penser que ces biens peuvent contenir des preuves ou des effets illégaux. Vous pouvez donc (à cette condition) fouiller le téléphone du suspect que vous avez arrêté.
Fouillez le répertoire ((avec éventuellement une demande d'un screen du répertoire du gars au moment où vous lui demandez, avec les logs visibles pour être sûr qu'il n'a pas édité son répertoire avant de le screen)), les SMS échangés, le journal d'appel, mais aussi ... Les applications ! L'ère du smartphone est arrivée, les mails, what's app, facebook, Messenger et autre Instagram sont connectés au téléphone de chaque citoyen (ou presque), exploitez donc tout ceci dans le téléphone.
Les factures détaillées ou fadettes sont les factures que l'opérateur a pour justifier la tarification faite au client. Un opérateur n'a pas le droit d'enregistrer vos appels ou vos SMS (sinon: atteinte à la vie privée), il n'en a pas non plus l'utilité (cela représenterait un énorme stockage, coûteux et ce pour rien). Il doit en revanche avoir les informations permettant de vous facturer et donc de justifier de la facture, il regroupe ces informations dans des factures détaillées qui indiquent pour toute communication passée (y compris en data):
- Date et heure de l'appel / du sms / de l'échange de data ;
- Numéro de l'expéditeur
- Numéro du destinataire
- Taille du SMS / des datas échangées ou durée de l'appel
- Antennes activées pour le signal (on appelle cela le bornage)
Ces fadettes permettent de mettre en évidence des liens récurrents entre des personnes, la durée des appels ou la longueur des messages sont autant d'éléments permettant de suspecter des liens. L'opérateur conserve ces fadettes parfois plusieurs années, il est donc possible de les obtenir par mandat. Elles ne contiennent toutefois pas le contenu de ce qui est échangé (contenu des mails, sms, etc).
Par ailleurs le bornage est une méthode extrêmement efficace: lorsqu'un téléphone communique (ce qu'il fait en permanence aujourd'hui avec les données mobiles: signaux GPS, 3g, 4g et Edge sont échangés en permanence pour vérifier qu'aucun mail n'est arrivé et mettre à jour les applis par exemple), il le fait par le biais de l'antenne la plus proche de lui. Des antennes il y en a un peu partout et l'opérateur de téléphonie enregistre (car ce n'est pas du domaine de la vie privée) à quelle borne s'est connecté son client pour chacune de ses communications.
Il est donc aisé de savoir où se situait à peu près (200 à 500m près en ville) lorsqu'il a envoyé un SMS. Il est aussi possible de demander à l'opérateur quelles autres lignes téléphoniques ont "bornées" (donc ont activées cette même antenne) au même moment (pour déterminer qui pouvait être avec le suspect). Cette méthode permet notamment de prouver qu'un accusé n'était pas là où il prétend être, ou bien qu'il était à un certain endroit (ex: là où était la victime ...).
Lorsque vous interpellez quelqu'un vous avez le droit de le fouiller et de fouiller les biens qu'il porte dès lors que vous avez de bonnes raisons de penser que ces biens peuvent contenir des preuves ou des effets illégaux. Vous pouvez donc (à cette condition) fouiller le téléphone du suspect que vous avez arrêté.
Fouillez le répertoire ((avec éventuellement une demande d'un screen du répertoire du gars au moment où vous lui demandez, avec les logs visibles pour être sûr qu'il n'a pas édité son répertoire avant de le screen)), les SMS échangés, le journal d'appel, mais aussi ... Les applications ! L'ère du smartphone est arrivée, les mails, what's app, facebook, Messenger et autre Instagram sont connectés au téléphone de chaque citoyen (ou presque), exploitez donc tout ceci dans le téléphone.
Les factures détaillées ou fadettes sont les factures que l'opérateur a pour justifier la tarification faite au client. Un opérateur n'a pas le droit d'enregistrer vos appels ou vos SMS (sinon: atteinte à la vie privée), il n'en a pas non plus l'utilité (cela représenterait un énorme stockage, coûteux et ce pour rien). Il doit en revanche avoir les informations permettant de vous facturer et donc de justifier de la facture, il regroupe ces informations dans des factures détaillées qui indiquent pour toute communication passée (y compris en data):
- Date et heure de l'appel / du sms / de l'échange de data ;
- Numéro de l'expéditeur
- Numéro du destinataire
- Taille du SMS / des datas échangées ou durée de l'appel
- Antennes activées pour le signal (on appelle cela le bornage)
Ces fadettes permettent de mettre en évidence des liens récurrents entre des personnes, la durée des appels ou la longueur des messages sont autant d'éléments permettant de suspecter des liens. L'opérateur conserve ces fadettes parfois plusieurs années, il est donc possible de les obtenir par mandat. Elles ne contiennent toutefois pas le contenu de ce qui est échangé (contenu des mails, sms, etc).
Par ailleurs le bornage est une méthode extrêmement efficace: lorsqu'un téléphone communique (ce qu'il fait en permanence aujourd'hui avec les données mobiles: signaux GPS, 3g, 4g et Edge sont échangés en permanence pour vérifier qu'aucun mail n'est arrivé et mettre à jour les applis par exemple), il le fait par le biais de l'antenne la plus proche de lui. Des antennes il y en a un peu partout et l'opérateur de téléphonie enregistre (car ce n'est pas du domaine de la vie privée) à quelle borne s'est connecté son client pour chacune de ses communications.
Il est donc aisé de savoir où se situait à peu près (200 à 500m près en ville) lorsqu'il a envoyé un SMS. Il est aussi possible de demander à l'opérateur quelles autres lignes téléphoniques ont "bornées" (donc ont activées cette même antenne) au même moment (pour déterminer qui pouvait être avec le suspect). Cette méthode permet notamment de prouver qu'un accusé n'était pas là où il prétend être, ou bien qu'il était à un certain endroit (ex: là où était la victime ...).
Re: Cours - Modules
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Régulariser une procédure: l'art de justifier et contourner
I - Justifier
Il ressort de la forme juridique que des erreurs bien intentionnées n'entraîneront pas de vices de procédure. La discipline et la punition sont rarement approuvées. Par conséquent, si vous êtes de bonne foi, sachez que votre première préoccupation est d'expliquer pourquoi vous avez commis cette erreur. Si vous vous mettez à votre place, vous pouvez expliquer les erreurs que vous avez commises. En bref: il est pardonnable de prendre le temps d'expliquer votre erreur de manière raisonnable.
II - Contourner
Vous n'avez commis aucune erreur, vous êtes un bon agent. Cependant, le cadre légal vous dérange, il vous restreint. Cette section vise à vous apprendre la logique de contourner la loi, en évitant plutôt que de violer la loi. Dans la plupart des cas, des actions d'enquête peuvent être effectuées dans plusieurs situations. Le but du contournement est que lorsque l'une des situations est difficile à remplir, veuillez vous référer à l'autre situation. Il faut donc consulter la loi pour trouver les "filouteries". Le but n'est pas de violer la loi, mais d'utiliser la loi pour mieux servir la justice.
Re: Cours - Modules
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Les relations avec les témoins, indicateurs / informateurs
I - Introduction
Il est très important pour un enquêteur d'avoir plusieurs sources, cela vous permettra d'avoir des yeux sur toute la ville et par extension sur toutes les enquêtes. Il est aussi question de vous rappeler que le recrutement de sources et que tout avantage donné doit faire l'objet d'une déposition manuscrite à la direction de la division.
Un très grand pannel de moyens s'offrent à vous afin de recruter un informateur, il s'agi surtout de faire preuve de compétences basées sur vos aptitudes relationnelles (Empathie tactique, écoute active, capacité à retransmettre vos émotions ...). Ainsi, de par le très grand nombre de possibilités s'offrant à vous, ne vous attendez pas à aborder toutes les techniques possibles dans un seul et même cours. Il faut faire preuve de créativité et de préparation.
Nous nous contenterons ainsi d'aborder qu'un petit nombre de possibilités, nous conterons surtout sur la créativité et les compétences de l'enquêteur en question. Sachez que les principes directeurs quant au recrutement de sources sont définis par les règles de bon sens, de ce fait l'enquêteur peut user de malice ou de stratagème afin d'obtenir ses informations sans jamais tromper l'informateur, ce-dernier doit être respecté en tant que collaborateur de la justice.
II - Recrutement et récompense
Un très grand pannel de possibilités s'offrent à vous quant au recrutement de votre informateur. Tâchez de rester dans le bon côté de la loi tout au long de votre relation avec votre source, vous ne pouvez en aucun cas la menacer physiquement, l'arrêter sans aucune raison ... En somme restez maître des événements tout en restant en position de force lors de vos échanges. Cela vous permettra d'éviter des situations assez périlleuses (Indic qui vous tend un piège ...).
Voici ci contre une liste non-exhaustive de méthodes que vous pouvez mettre en place afin de recruter votre informateur :
- Propositions:
- Respect et courtoisie:
Une personne qui a connu la violence et la rudesse peut tout simplement être convaincue par une conversation saine, posée, respectueuse et courtoise. Ne négligez jamais ce point.
Le mensonge:
Evitez d'utiliser cette méthode à tout bout de champs, en outre vous risquez de perdre la confiance vous reliant avec votre source. Néanmoins sachez que transmettre de fausses informations à un individu dans l'optique de l'inciter à devenir informateur d'un service de police est tout à fait toléré si cela est réalisé avec discernement. Le mensonge est également autorisé face à un suspect en interrogatoire (voir l'arrêt Frazier v. Cupp, 1969, de la Cour Suprême des Etats-Unis).
Il est par exemple pertinent de faire croire à un suspect qu'il n'a aucune autre chance que de coopérer, que le dossier le concernant est chargé et infaillible (la technique de venir avec un dossier contenant des documents lambdas dans le seul but de grossir visuellement le dossier fonctionne en général assez bien).
Offre d'emploi:
Le BCMPD peut aider l'informateur à négocier une offre d'emploi, dans un bar local, dans une entreprise privée, dans une association, etc ... Pour ce faire il est nécessaire d'avoir un carnet d'adresses bien remplit et de s'assurer de la stabilité psychologique de l'informateur.
Le plaidoyer de marchandage:
En fonction des informations attribuées par la source, cette-dernière peut tenter de négocier une peine réduite ou même du sursis. Sachez aussi que chaque criminel a des ennemis, ainsi tentez de jouer sur ce fait là en vue d'obtenir des informations sur le rival de votre source. Le plaidoyer de marchandage est proposé par le ministère public (procureur), il est également nécessaire d'avoir d'excellentes relations avec le procureur général et ses substituts si vous souhaitez parvenir à vos fins.
Rémunération pécunière:
L'enquêteur peut attribuer une somme à l'informateur par ses propres moyens et en demander le remboursement ultérieur à la direction. Il vous est conseillé de faire la demande au préalable afin d'avoir une réponse claire ou non du commandement avant d'attribuer la somme voulue à la source. Cette technique ne doit se faire qu'en cas d'extrême nécessité et en dernier recours.
La coopération:
Faire comprendre à un indicateur que votre intervention risque de dégénérer en bain de sang et de causer la mort d'un grand nombre de ses proches, vous pouvez également évoquer le cas des enfants, des dommages collatéraux, des habitants ne faisant que passer ... L'ensemble de ces éléments peut amener un tiers à préférer coopérer pour permettre au BCMPD de réaliser des "frappes chirurgicales" à la place d'opérations massives pouvant générer des tensions.
Vous pouvez d'ailleurs aussi appliquer cette logique à vos enquêtes: l'informateur peut être en mesure de vous prêter main forte en vous transmettant diverses informations sur telle ou telle enquête.
Dans le cas d’organisation criminelle, vous pouvez liguer des exécutants et habitants du quartier contre les dirigeants de l'OC. Cela est une très bonne méthode pouvant se montrer efficace. Faîte comprendre que les têtes directionnelles du groupuscule criminelles ne prennent que de mauvaises décisions qui attirent la curiosité de la police, créant irrémédiablement des ripostes pouvant se montrer dangereuses. Ainsi, il vous suffira d'énoncer que le BCMPD mènera des opérations ciblées grâce aux informations attribuées et que les proches de la sources seront épargnés (Vous retirez les "Vrai méchants").
Ce genre de technique fonctionne particulièrement dans les milieux ancrés dans l'espace social et géographique, typiquement les gangs ou groupes installés en un lieu précis. Leurs voisins, leurs proches, les enfants également sont conscients de nombreuses choses mais n'y participent pas nécessairement, la crainte d'en subir les conséquences (comme les interventions policières) peut donc produire un bel effet de levier.
Suppression d'un casier judiciaire:
Tout juge peut ordonne retrait d'une de l'ensemble des mentions d'un casier judiciaire appartenant à un individu. Il est bien évidement nécessaire d'avoir d'excellentes relations avec un juge (Nous en revenons à l'importance d'avoir un très bon carnet d'adresses).
Octroi d'un permis:
De bonnes relations avec l'Administration Division ou les services locaux peuvent vous permettre de négocier (et faciliter les démarches) un quelconque permis (De port, de vente, de construire, ...). Il faut tout de même que l'informateur remplisse les conditions imposées par la loi. L'informateur vous en sera fort reconnaissant et entrera dans une relation de confiance avec vous.
Libération anticipée:
Un indicateur détenu ou un de ses proche qu'il aimerait voir libéré peut l'être en fonction des informations transmises. Il faudra bien évidement être en force de proposition afin de convaincre le juge en question. (Pour les petites peines / moyennes)
Programme de protection des témoins:
Il peut être offert une protection aux personnes fournissant des informations à l'autorité. Consulter en ce sens le paragraphe relatif à la mise sous protection
Offrir un service:
Une nouvelle fois, jouez sur les rivalités entre votre / vos sources ainsi que leur ennemi. La vengeance est un levier d'une importance capitale que vous pouvez satisfaire camouflé au nom de la justice. Cela permettra de nouer vos liens avec la sources qui vous verra comme un allié et non plus un ennemi, c'est doublement gagnant pour notre service.
III - Procédure
Déclaration au commandement :
- Spoiler:
- Tout informateur, tout témoin protégé, toute personne bénéficiant d'un avantage ou toute personne extérieure aux services publics collaborant avec le BCMPD doit être déclarée au commandement de la division. Vous disposez d'un Template vous permettant de notifier de la collaboration d'un tiers au service. Le fichier doit être alimenté en permanence et de manière régulière.
Il convient de déclarer cette situation et de la justifier, particulièrement lorsque les avantages proposés sont importants.
Gardez à l'esprit qu'il doit exister une proportionnalité entre les avantages proposés et l'information apportée.
L'agent doit donc faire preuve de discernement et être clair avec son indicateur en évitant de lui promettre des choses que le commandement ne saurait valider par la suite.
Consentement de la source à l'atteinte à sa vie privée:
- Spoiler:
- Il vous est vivement conseillé de faire signer à l'informateur ou au témoin le contrat type qui est susceptible de changer à tout moment ((template dispo sur l'intranet)). Ce contrat autorise explicitement et consent que le BCMPD porte atteinte à sa vie privée par tout moyens, y-compris en requérant des données le concernant détenues par des tiers. Le document permet notamment de :
- De géolocaliser l'intéressé en permanence (avec enregistrement de ses déplacements) ;
- De le mettre sur écoute et plus largement d'intercepter ses télécommunications ;
- De sonoriser ses propriétés, d'y mettre des caméras ou encore de l'observer ;
- De placer un tracer ses déplacements ;
- De visiter son domicile et ses autres biens.
Le présent document doit être obligatoirement signé par les indicateurs étant d'anciens suspect (Cela nous permet d'éviter toute fuite ou en tout cas d'en diminuer les risques).
Le contrat prévoit que l'intéressé peut, par écrit, révoquer son autorisation. Une copie du contrat lui est remis, un original est conservé par le BCMPD.
Rappelons que ces mesures (traceur, mise sur écoute, etc) doivent être mises en œuvre au plus vite, pour pouvoir surveiller l'indicateur et s'assurer de sa fiabilité mais aussi et surtout afin de s'assurer de la bonne protection de la source. La géolocalisation permanente notamment permettra de déterminer où se trouvait l'individu avant une disparition de son signal.- Proposition de contrat IG:
- Vous pouvez tout simplement remettre le document en /do à la personne choisie en s'assurant qu'elle notifie certaines informations en /do.
Si la personne lit le contrat en /me /do, vous pouvez lui indiquer ceci:
**Il s'agit d'un contrat (portant le logo du BCMD et semblant officiel) au sein duquel le signataire consent le BCMPD à porter atteinte à sa vie privée, et ce par tous moyens y-compris la réquisition de données le concernant détenues par des tiers. Le contrat prévoit qu'il pourra révoquer son autorisation par écrit. Il doit remplir son identité, dater et signer, sur les deux copies du contrat.**
Dans tous les cas il doit être rappelé aux témoins 911 (numéro des services d'urgence) peuvent-être joints en cas d'urgence. Les agents sont sommés d'apporter une grande vigilance quant à la pérennité des collaborateurs de la justice se sentant menacés.
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Sécurisation (IC et OOC) de vos sources
I - Safe-Word
Le Safe Word est un signal verbal ou corporel défini entre la source ainsi que l'agent avant une quelconque entrevue et qui a pour effet, une fois prononcé ou signalé par la source, d'annonce implicitement qu'il est en situation de danger ou que quelque chose de grave s'est produit.
Il est de ce fait nécessaire de fixer avec votre source ce fameux mot le plus tôt possible. Cette expression doit être suffisamment anodine mais claire pour qu'elle vous fasse tiquer. Il convient également d'indiquer le safe word dans le fichage prévu à cet effet.
II - Protection IG de l'informateur
Il est nécessaire de prendre toutes les précautions possibles avant toute chose afin de ne pas révéler qui sont les collaborateurs de la division. De nombreux choix s'offrent à vous afin de brouiller les pistes (Vous pouvez tout à fait arrêter votre source ou la placer en cellule (prison confortable) afin de laisser penser qu'elle a été jugée, vous pouvez demander au procureur d'ajouter une mention dans son casier judiciaire, vous pouvez faire croire que votre informateur est mort dans une fusillade, ... Les solutions ne manquent pas, faîte place à votre imagination. Protégez les à tout prix.
Notez néanmoins qu'en cas de procès, le nom de votre source devra être révélé, il est ainsi nécessaire de les protéger et de collecter un maximum de preuves matérielles afin que l'informateur n'est pas besoin de témoigner. Ainsi, leurs noms ne seront pas diffusés dans la procédure.
III - Protection OOC de l'informateur
Dans un premier temps, évitez dans la mesure du possible de vous associer de près ou de lien à votre source. Evitez de rester sur TS avec ces-dernier (privilégiez discord par exemple) et ne leur envoyez pas de MP IG. En effet, chaque staff a accès aux historiques de MP de chaque joueur, personne ne doit se douter que vous êtes de mèche avec quelqu'un. Sachez que certains se mettront sur la voie grâce aux infos qu'ils ont en OOC et ensuite vont tiquer au moindre soupçon IC (voire vont méta carrément).
De plus, il convient de protéger la réputation OOC de votre source (Même lorsque le dossier est terminé) en ne diffusant pas son nom, sinon les gens ne voudront plus collaborer avec la police. Continuez à préserver leur sécurité et ne diffusez pas leurs noms dans les dossiers déclassifiés. Insistez également avec eux afin qu'ils ne crient pas sur tout les toits qu'ils collaborent avec la police (Sur TS ou sur le forum par exemple).
De plus, il convient de protéger la réputation OOC de votre source (Même lorsque le dossier est terminé) en ne diffusant pas son nom, sinon les gens ne voudront plus collaborer avec la police. Continuez à préserver leur sécurité et ne diffusez pas leurs noms dans les dossiers déclassifiés. Insistez également avec eux afin qu'ils ne crient pas sur tout les toits qu'ils collaborent avec la police (Sur TS ou sur le forum par exemple).
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I - Safe-Word
Le Safe Word est un signal verbal ou corporel défini entre la source ainsi que l'agent avant une quelconque entrevue et qui a pour effet, une fois prononcé ou signalé par la source, d'annonce implicitement qu'il est en situation de danger ou que quelque chose de grave s'est produit.
Il est de ce fait nécessaire de fixer avec votre source ce fameux mot le plus tôt possible. Cette expression doit être suffisamment anodine mais claire pour qu'elle vous fasse tiquer. Il convient également d'indiquer le safe word dans le fichage prévu à cet effet.
II - Protection IG de l'informateur
Il est nécessaire de prendre toutes les précautions possibles avant toute chose afin de ne pas révéler qui sont les collaborateurs de la division. De nombreux choix s'offrent à vous afin de brouiller les pistes (Vous pouvez tout à fait arrêter votre source ou la placer en cellule (prison confortable) afin de laisser penser qu'elle a été jugée, vous pouvez demander au procureur d'ajouter une mention dans son casier judiciaire, vous pouvez faire croire que votre informateur est mort dans une fusillade, ... Les solutions ne manquent pas, faîte place à votre imagination. Protégez les à tout prix.
Notez néanmoins qu'en cas de procès, le nom de votre source devra être révélé, il est ainsi nécessaire de les protéger et de collecter un maximum de preuves matérielles afin que l'informateur n'est pas besoin de témoigner. Ainsi, leurs noms ne seront pas diffusés dans la procédure.
III - Protection OOC de l'informateur
Dans un premier temps, évitez dans la mesure du possible de vous associer de près ou de lien à votre source. Evitez de rester sur TS avec ces-dernier (privilégiez discord par exemple) et ne leur envoyez pas de MP IG. En effet, chaque staff a accès aux historiques de MP de chaque joueur, personne ne doit se douter que vous êtes de mèche avec quelqu'un. Sachez que certains se mettront sur la voie grâce aux infos qu'ils ont en OOC et ensuite vont tiquer au moindre soupçon IC (voire vont méta carrément).
De plus, il convient de protéger la réputation OOC de votre source (Même lorsque le dossier est terminé) en ne diffusant pas son nom, sinon les gens ne voudront plus collaborer avec la police. Continuez à préserver leur sécurité et ne diffusez pas leurs noms dans les dossiers déclassifiés. Insistez également avec eux afin qu'ils ne crient pas sur tout les toits qu'ils collaborent avec la police (Sur TS ou sur le forum par exemple).
De plus, il convient de protéger la réputation OOC de votre source (Même lorsque le dossier est terminé) en ne diffusant pas son nom, sinon les gens ne voudront plus collaborer avec la police. Continuez à préserver leur sécurité et ne diffusez pas leurs noms dans les dossiers déclassifiés. Insistez également avec eux afin qu'ils ne crient pas sur tout les toits qu'ils collaborent avec la police (Sur TS ou sur le forum par exemple).
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Méthodes avancées d'investigation
I - Prologue
Ce module vous permettra de faire de votre mieux dans l'enquête mais avec plus de détails. Ce sont des méthodes d'enquête complètes et avancées. La première partie expliquera l'enquête et ses principes et vous permettra de développer votre propre esprit d'enquêteur. Une liste de conseils sera également ajoutée.
II - Identification d'un individu
L'identification d'un individu est une étape importante et une étape à franchir lors d'une enquête. Maintenant, la question à se poser est quand pouvons-nous utiliser notre identification. Si nous cherchons à démanteler un petit groupe, nous le ferons au début de l’enquête. Si nous enquêtons sur un meurtre, cette étape doit être prise tout le temps. Tout dépend de la situation.
Vous disposez de beaucoup de ressources pour résoudre une enquête, vous devez déployer au mieux l'outil en fonction de la situation.
- Empreintes digitales: Une empreinte digitale est l'outil le plus important à utiliser, du moins si la personne est enregistrée en tant que citoyen aux États-Unis. Les objets abandonnés lors d'une scène de crime restent importants et doivent être analysés de A à Z. Par exemple les bouteilles, les canettes, l'arme du crime et autres laissés par l'individu. Ils nous sont d'une grande aide.
- ADN: L'ADN nous est également d'une grande aide, il nous permet d'identifier certains individus, l'ADN n'est pas fiché comme une empreinte digitale, il est beaucoup plus complexe et nécessite beaucoup plus de ressources. Nous ne classons que les personnes ayant un casier judiciaire. Si l'identification à l'aide du fichage échoue, l'écouvillon de la scène de crime est conservé et ce prélèvement est comparé à l'ADN des différents suspects de l'affaire.
- Immatriculation & Adresse domiciliaire: On n'y pense pas souvent, cependant, c'est simple, pratique et direct, avec l'aide d'une immatriculation vous aurez l'identité de votre antagoniste. Si vous êtes bon pour ne pas être repéré, il ne vous restera plus qu'à commencer par savoir où habite l'individu, à partir de l'adresse en question vous pourrez facilement faire correspondre le nom.
- Chronologie: Les détectives se tournent d'abord vers l'ADN et les empreintes digitales, mais nous oublions d'établir la chronologie des faits. À l'aide de la chronologie, il vous sera facile de comprendre les événements de l'enquête, d'avoir une vue d'ensemble, mais aussi de savoir où chercher.
- Vidéosurveillance: Donc, une fois que vous avez la chronologie des faits, vous savez où chercher. Vous avez l'emplacement, vous allez donc commencer par rechercher les vidéos de surveillance.
Si le crime a été commis à l'aide d'un véhicule, privilégiez les lieux publics et les stations-service. Habituellement, ils font l'erreur de traîner plusieurs jours à l'avance, et même de faire le plein avec les mêmes vêtements, mais avec la plaque visible.
N'hésitez pas à rechercher les caméras environnantes. Mais lorsque vous avez la chronologie, analysez rapidement les enregistrements. Vous avez l'heure du crime et le lieu pour savoir où chercher.
Vous pouvez essayer de tracer le chemin du suspect, les enregistrements peuvent, encore une fois, aider.
- Traces de pneus: Vous pouvez facilement identifier le type de véhicule à partir des traces de pneus, et donc avoir une idée de la direction où regarder.
- Marques de chaussures: Il peut vous apporter certains indices qui pourraient vous permettre d'écarter ou de mettre en évidence certains suspects.
- Traces d'hydrocarbures: Quand il s'agit d'un incendie criminel, c'est la première chose que tout bon enquêteur recherchera, si c'est de l'essence et que vous avez le chronologie, la surveillance vidéo des stations-service sera d'une grande aide.
- Autopsie: L'autopsie peut révéler les causes exactes du décès d'une victime, même si le cadavre est en état de décomposition.
Vous disposez de beaucoup de ressources pour résoudre une enquête, vous devez déployer au mieux l'outil en fonction de la situation.
- Empreintes digitales: Une empreinte digitale est l'outil le plus important à utiliser, du moins si la personne est enregistrée en tant que citoyen aux États-Unis. Les objets abandonnés lors d'une scène de crime restent importants et doivent être analysés de A à Z. Par exemple les bouteilles, les canettes, l'arme du crime et autres laissés par l'individu. Ils nous sont d'une grande aide.
- ADN: L'ADN nous est également d'une grande aide, il nous permet d'identifier certains individus, l'ADN n'est pas fiché comme une empreinte digitale, il est beaucoup plus complexe et nécessite beaucoup plus de ressources. Nous ne classons que les personnes ayant un casier judiciaire. Si l'identification à l'aide du fichage échoue, l'écouvillon de la scène de crime est conservé et ce prélèvement est comparé à l'ADN des différents suspects de l'affaire.
- Immatriculation & Adresse domiciliaire: On n'y pense pas souvent, cependant, c'est simple, pratique et direct, avec l'aide d'une immatriculation vous aurez l'identité de votre antagoniste. Si vous êtes bon pour ne pas être repéré, il ne vous restera plus qu'à commencer par savoir où habite l'individu, à partir de l'adresse en question vous pourrez facilement faire correspondre le nom.
- Chronologie: Les détectives se tournent d'abord vers l'ADN et les empreintes digitales, mais nous oublions d'établir la chronologie des faits. À l'aide de la chronologie, il vous sera facile de comprendre les événements de l'enquête, d'avoir une vue d'ensemble, mais aussi de savoir où chercher.
- Vidéosurveillance: Donc, une fois que vous avez la chronologie des faits, vous savez où chercher. Vous avez l'emplacement, vous allez donc commencer par rechercher les vidéos de surveillance.
Si le crime a été commis à l'aide d'un véhicule, privilégiez les lieux publics et les stations-service. Habituellement, ils font l'erreur de traîner plusieurs jours à l'avance, et même de faire le plein avec les mêmes vêtements, mais avec la plaque visible.
N'hésitez pas à rechercher les caméras environnantes. Mais lorsque vous avez la chronologie, analysez rapidement les enregistrements. Vous avez l'heure du crime et le lieu pour savoir où chercher.
Vous pouvez essayer de tracer le chemin du suspect, les enregistrements peuvent, encore une fois, aider.
- Traces de pneus: Vous pouvez facilement identifier le type de véhicule à partir des traces de pneus, et donc avoir une idée de la direction où regarder.
- Marques de chaussures: Il peut vous apporter certains indices qui pourraient vous permettre d'écarter ou de mettre en évidence certains suspects.
- Traces d'hydrocarbures: Quand il s'agit d'un incendie criminel, c'est la première chose que tout bon enquêteur recherchera, si c'est de l'essence et que vous avez le chronologie, la surveillance vidéo des stations-service sera d'une grande aide.
- Autopsie: L'autopsie peut révéler les causes exactes du décès d'une victime, même si le cadavre est en état de décomposition.
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Une affaire pénale
I - Structure d'un dossier
En règle générale, vous êtes assez libre sur vos enquête. Un directeur d'enquête (DE) est nommé et sera chargé de structurer les investigations tout en dirigeant ce-dernier. Le dossier doit être structuré comme suit :
1) Le titre du sujet est le celui que vous avez donné à votre enquête. Il doit être clair et sans faute d'orthographe, vous pouvez également mettre une petite description afin d'évoquer rapidement les faits.
2) Le premier message doit être la synthèse du dossier que vous mettez à jour au fur et à mesure des investigations. Vous devez être en mesure rien qu'en donnant cette première feuille de demander un acte d'enquête (Mandat, mise en accusation, etc ...). Faite de rapides résumés de vos investigations, pas la peine de noter de longs paragraphes.
3) Le second message est la saisine du dossier. Vous expliquez l'introduction des événement, le moment où tout à débuté. C'est l'événement qui a fait que vous ouvrez un dossier. (Ex : Vous avez vu une infraction commise en flag' devant vous, un signalement, ...)
4) Le reste des messages constitue la suite de votre enquête, il y regroupe l'ensemble des rapports, mandats, photographies et tout autre élément obtenu.
5) Le dernier message met fin au dossier. Il annonce la finalité du dossier (classé sans suite, suspect mis en accusation ...) Il précise également si l'enquête doit être publiée ou doit rester confidentielle selon l'enquêteur.
- Si l'affaire est classée, il faut choisir soit d'archiver l'affaire, soit de la publier. On n'archive que les affaires qui ne peuvent être publiées (soit parce qu'elles ne sont pas présentables, soit parce qu'il serait dangereux de la publier, du fait d'éléments confidentiels).2) Le premier message doit être la synthèse du dossier que vous mettez à jour au fur et à mesure des investigations. Vous devez être en mesure rien qu'en donnant cette première feuille de demander un acte d'enquête (Mandat, mise en accusation, etc ...). Faite de rapides résumés de vos investigations, pas la peine de noter de longs paragraphes.
3) Le second message est la saisine du dossier. Vous expliquez l'introduction des événement, le moment où tout à débuté. C'est l'événement qui a fait que vous ouvrez un dossier. (Ex : Vous avez vu une infraction commise en flag' devant vous, un signalement, ...)
4) Le reste des messages constitue la suite de votre enquête, il y regroupe l'ensemble des rapports, mandats, photographies et tout autre élément obtenu.
5) Le dernier message met fin au dossier. Il annonce la finalité du dossier (classé sans suite, suspect mis en accusation ...) Il précise également si l'enquête doit être publiée ou doit rester confidentielle selon l'enquêteur.
- Si l'affaire donne lieu à des poursuites le Bureau doit mettre en accusation la personne et rendre le dossier ENTIÈREMENT accessible de la Justice et de l'accusé.
II - La fin d'une enquête
Affaire classée dans suite :
Si vous échouez à résoudre une affaire ou que pour tout autre motif elle ne donne aucune suite judiciaire, prévenez le DE doit acter la fin de l'enquête (faire un post sur l'enquête disant qu'elle est close et en expliquer les raisons). Ne sont pas publiées les enquêtes: qui contiennent des informations encore sensibles, qui ne sont pas "belles" visuellement (la partie publique du forum est une vitrine, on ne veut pas y exposer des affaires trop peu présentables) et les affaires qui risquent d'être ré ouvertes.
Suites judiciaires : Si vous avez assez d'éléments afin d'incriminer quelqu'un, vous pouvez en parler à un procureur afin d'y donner de donner des suites à vos investigations. Le dossier sera traité par la justice.
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Le bornage téléphonique
I - Introduction
Un téléphone portable est parfois appelé un "cellulaire", ce terme vient de l'organisation du réseau téléphonique en "cellules". Le territoire est parsemé d'antennes qui servent de relais: le téléphone se connecte à l'antenne la plus proche, l'antenne renvoie les données via le réseau de communication (fibre optique, cable, ondes), l'antenne du destinataire reçoit les données et les renvoie vers le destinataire (téléphone, serveur, etc).
En tout point il y a donc une antenne "la plus proche" et on appelle cellule la zone que gère une antenne. En ville les cellules sont assez petites (environ un quartier) mais en dehors des villes elles sont plus grandes (car il y a moins de trafic téléphonique à gérer en campagne qu'au coeur d'une ville.
Toute connexion à une de ces antennes (envoi ou réception d'un SMS, d'un appel, usage du GPS, vérification que vous n'avez pas de mail, envoi d'un mail, usage d'une appli connecté, etc) est enregistré par l'opérateur. D'une manière générale, avoir un smartphone connecté en data (3G, 4G, Edge) fait qu'on active les antennes presque à chaque secondes.
L'opérateur téléphonique conserve une trace de toutes ces activations d'antennes, qu'on appelle des bornages.
Les données conservées par l'opérateur sont les métadonnées, c'est à dire la date, l'heure, la quantité de donnée qui a transité, l'antenne activée, le numéro et l'identifiant du téléphone qui émet, ceux de celui qui recoit ou bien son IP si internet et le type de communication (SMS, MMS, data, géoloc).
Le donnée ne conserve ces données qu'à fin de facturation (pour pouvoir dire "vous avez consommé tant") et pour faire des analyses (voir quelles antennes bornent le plus, pour adapter le réseau. Les opérateurs ne conservent donc PAS les données transmises (contenu du SMS, de l'appel, etc).
Les données conservées par l'opérateur sont les métadonnées, c'est à dire la date, l'heure, la quantité de donnée qui a transité, l'antenne activée, le numéro et l'identifiant du téléphone qui émet, ceux de celui qui recoit ou bien son IP si internet et le type de communication (SMS, MMS, data, géoloc).
Le donnée ne conserve ces données qu'à fin de facturation (pour pouvoir dire "vous avez consommé tant") et pour faire des analyses (voir quelles antennes bornent le plus, pour adapter le réseau. Les opérateurs ne conservent donc PAS les données transmises (contenu du SMS, de l'appel, etc).
II - Exploitation des fadettes
La facture détaillée ou fadette est le document que l'opérateur conserve et nous remet si on a un mandat qui recense tous les bornages d'un numéro.
Il suffit donc d'avoir le nom ou le numéro de la personne, d'avoir un mandat (Ou non cf : Enquête de flagrance) et on peut connaitre tous ses bornages passés (cela permet de la "géolocaliser" dans le passé, de manière approximative).
Les fadettes sont conservées pendant plusieurs années par les opérateurs.
Il suffit donc d'avoir le nom ou le numéro de la personne, d'avoir un mandat (Ou non cf : Enquête de flagrance) et on peut connaitre tous ses bornages passés (cela permet de la "géolocaliser" dans le passé, de manière approximative).
Les fadettes sont conservées pendant plusieurs années par les opérateurs.
Outre le bornage, la fadette (ou Fa. Det. ou facture détaillée) permet de connaitre tous les appels reçus ou émis (ainsi que leur durée) et tous les SMS/MMS reçus ou émis (ainsi que leur taille), l'heure exacte (à la seconde près) d'envoi et de réception de ces communications ainsi que de connaitre tout usage de la data du téléphone (GPS, connexion à internet, etc) avec les mêmes infos (date et heure précise, volume de donnée émis ou reçu).
En conséquence si votre suspect a émis/reçu un SMS ou un appel mais n'était pas sur écoute, vous ne pourrez pas connaitre le contenu de l'échange mais vous pourrez déterminer au moins avec qui avait lieu cette communication. C'est déjà ca.
En conséquence si votre suspect a émis/reçu un SMS ou un appel mais n'était pas sur écoute, vous ne pourrez pas connaitre le contenu de l'échange mais vous pourrez déterminer au moins avec qui avait lieu cette communication. C'est déjà ca.
III - Recherche par bornage
Il est possible de faire une recherche inversé: si on sait précisément où est passé un suspect et à quel moment il y est passé, on peut demander à l'opérateur quels sont les numéros qui ont bornés à toutes ces antennes aux heures indiquées. L'opérateur peut alors dire quelles personnes ont bornées à ces endroits.
Il faut pour cela avoir un certain nombre de bornage et les heures précises des bornages, en ville il en faut plus que dans des endroits isolés pour pouvoir affiner la recherche et ne pas avoir trop de suspects.
Il faut pour cela avoir un certain nombre de bornage et les heures précises des bornages, en ville il en faut plus que dans des endroits isolés pour pouvoir affiner la recherche et ne pas avoir trop de suspects.
Cette technique est utilisée en complément des vidéosurveillances: on regarde quel trajet a pris un suspect dont on ne connait pas le nom, on remonte son trajet via les caméras et si on arrive à le suivre sur plusieurs minutes et plusieurs bornes, on peut demander quelles personnes ont borné précisément à ces antennes et à ces moments.
Et là c'est banco, pour identifier un suspect c'est très efficace (à condition qu'il soit fair play ou qu'on ai des preuves OOC).
Et là c'est banco, pour identifier un suspect c'est très efficace (à condition qu'il soit fair play ou qu'on ai des preuves OOC).
- Limites OOC et fairplay:
- Enfin sachez qu'IRL on est des millions dans le Tennessee, la recherche de numéros par activation de bornes (recherche inversée) ne marche que si:
- soit on a les heures et lieux précis de bornage d'une personne en ville pendant suffisamment longtemps
- soit il borne dans des endroits peu visités (Par exemple en campagne).
Il est aussi possible de rechercher certains bornages précis (ex: on voit à la caméra le suspect passer un appel, on connait la durée de l'appel, sa date, etc: ca permet d'affiner la recherche, peu de gens auront passé pile à cette heure là un appel de cette durée là à cette borne là).
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