Module 4 - Méthodes d'investigations
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Module 4 - Méthodes d'investigations
BLOUNT COUNTY METROPOLITAN POLICE DEPARTEMENT
DETECTIVE BUREAU
Méthodes d'investigations
Préambule
Les détectives sont avant tout des enquêteur. Ils doivent maîtriser une formation juridique pour ne pas commettre de fautes. Ils ont également besoin de méthodes d'investigation pour ne pas commettre d'erreurs ou même être efficaces.
SommaireIntroduction à l'investigation
Objectif de l'enquêteur
Recherche de la vérité
Conseils
Les investigations techniques et scientifiques
Recherche de tirs & ballistique
La recherche de sang
La biométrie
L'exploitation téléphonique et les fadettes
Régulariser une procédure: l'art de justifier et contourner
Justifier
Contourner
Dernière édition par Admin2 le Jeu 10 Déc - 20:41, édité 2 fois
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Re: Module 4 - Méthodes d'investigations
BLOUNT COUNTY METROPOLITAN POLICE DEPARTEMENT
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Introduction aux méthodes d'investigations
I - Objectif de l'enquêteur
Le but de l'enquêteur judiciaire est d'enquêteur et de faire constater des infractions et de collecter un maximum de preuves afin de retrouver et interpeller les auteurs. Il doit légalement parvenir à la manifestation de la vérité.
L'enquêteur ne donne aucun jugement de valeur, il sert le droit et non l'étique ou la morale. L'enquêteur n'est pas non plus un juge, son rôle est d'identifier et appréhender les auteurs en rassemblant les preuves, pas de se faire juge. Il est impératif pour l'enquêteur de rester à sa place et de laisser au juge le soin de juger.
L'enquêteur ne donne aucun jugement de valeur, il sert le droit et non l'étique ou la morale. L'enquêteur n'est pas non plus un juge, son rôle est d'identifier et appréhender les auteurs en rassemblant les preuves, pas de se faire juge. Il est impératif pour l'enquêteur de rester à sa place et de laisser au juge le soin de juger.
II - Recherche de la vérité
L'enquêteur doit être ouvert d'esprit non seulement en ce qu'il ne juge pas (ni en droit ni moralement), mais également en ce qu'il doit accepter de remettre ses propres théories en question.
La culpabilité de l'accusé devant être établie au delà de tout doute raisonnable (formulation légale), le devoir de l'enquêteur est de douter de sa théorie, de douter de ses preuves et de rechercher si on peut raisonnablement douter de la culpabilité de son suspect. Si l'enquêteur s'accroche trop à ses théories, il sera nécessairement amené à faire des erreurs, il contorsionnera les faits pour les faire entrer dans ses convictions au lieu de partir des faits pour en tirer ses théories. En somme: il risque de passer à côté du vrai coupable.
Il appartient donc à l'enquêteur de faire un travail (légèrement schizophrène) d'investigation à charge mais aussi à décharge. Sans cela il risque de passer à côté d'éléments. Par ailleurs, la recherche des éléments à décharge ne signifie pas nécessairement servir les intérêts de l'accusé (pour lui donner des éléments servant à sa défense). Au contraire: enquêter correctement à décharge permet de connaitre à l'avance les éléments qu'il pourrait invoquer pour se défendre et donc permettre de préparer des contre-arguments. Rien de pire pour un Procureur que d'apprendre un élément à décharge en plein procès, car les enquêteurs n'ont cherché qu'à charge. Il faut alors improvisé et c'est comme ca qu'on finit avec des verdicts "non coupable".
La culpabilité de l'accusé devant être établie au delà de tout doute raisonnable (formulation légale), le devoir de l'enquêteur est de douter de sa théorie, de douter de ses preuves et de rechercher si on peut raisonnablement douter de la culpabilité de son suspect. Si l'enquêteur s'accroche trop à ses théories, il sera nécessairement amené à faire des erreurs, il contorsionnera les faits pour les faire entrer dans ses convictions au lieu de partir des faits pour en tirer ses théories. En somme: il risque de passer à côté du vrai coupable.
Il appartient donc à l'enquêteur de faire un travail (légèrement schizophrène) d'investigation à charge mais aussi à décharge. Sans cela il risque de passer à côté d'éléments. Par ailleurs, la recherche des éléments à décharge ne signifie pas nécessairement servir les intérêts de l'accusé (pour lui donner des éléments servant à sa défense). Au contraire: enquêter correctement à décharge permet de connaitre à l'avance les éléments qu'il pourrait invoquer pour se défendre et donc permettre de préparer des contre-arguments. Rien de pire pour un Procureur que d'apprendre un élément à décharge en plein procès, car les enquêteurs n'ont cherché qu'à charge. Il faut alors improvisé et c'est comme ca qu'on finit avec des verdicts "non coupable".
III - Conseils
Gardez à l'esprit que ce qui n'est pas interdit est autorisé, que le mandat n'est nécessaire que pour contraindre (vous pouvez donc perquisitionner avec l'accord de la personne, soyez convaincants !) et qu'il vous faudra être malin et créatif dans ce boulot.
Il est important de mettre d'abord en place vos pièces avant de passer à l'assaut, donc n'interrogez le suspect qu'après avoir interrogé les témoins/victimes, n'allez perquisitionner et interpeller qu'une fois que vous êtes prêts et que vos éléments le sont également. Concevez une stratégie pour chacune de vos enquêtes, réfléchissez aux différentes issues possibles pour chacune de vos actions (et inactions) et tachez d'anticiper.
Vous n'aurez pas toujours le temps de tout faire, votre priorité doit donc être de figer la situation afin de vous permettre d'accomplir le maximum d'investigations possibles, en les accomplissant par ordre de priorité. Employez votre temps intelligemment, surtout lorsque vous êtes sur le terrain.
Il est important de mettre d'abord en place vos pièces avant de passer à l'assaut, donc n'interrogez le suspect qu'après avoir interrogé les témoins/victimes, n'allez perquisitionner et interpeller qu'une fois que vous êtes prêts et que vos éléments le sont également. Concevez une stratégie pour chacune de vos enquêtes, réfléchissez aux différentes issues possibles pour chacune de vos actions (et inactions) et tachez d'anticiper.
Vous n'aurez pas toujours le temps de tout faire, votre priorité doit donc être de figer la situation afin de vous permettre d'accomplir le maximum d'investigations possibles, en les accomplissant par ordre de priorité. Employez votre temps intelligemment, surtout lorsque vous êtes sur le terrain.
Re: Module 4 - Méthodes d'investigations
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Les investigations techniques et scientifiques
I - Recherche de tirs & balistique
Il est question de chercher une arme, si on la trouve on la tâte afin de savoir si le canon est chaud (pour savoir si elle a servie récemment) et on vérifie si le chargeur est plein ou pas. On recherche aussi de la poudre sur l'individu, si il en a sur lui c'est qu'il a tiré ou été près d'un tireur récemment (spray révélateur de poudre en aérosol + lampe UV, des taches blanches-bleues brillantes apparaissent). Attention au pschit pschit, certaines substances utilisez par les mécaniciens réagissent à ce produit ... Donc si vous avez devant vous un mécanicien, attention aux faux positifs.
Quant à la recherche balistique, chaque arme laisse une trace unique qui lui est propre sur les munitions qu'elle tire, ces traces révèlent deux choses:
1- L'arme qui l'a tiré (comme une empreinte digitale laissée par l'arme sur la munition) ;
2- Les éventuelles modifications de l'arme (un canon scié, un compensateur, un silencieux, tout ca ca laisse des traces qu'on peut parfois voir à l'oeil nu).
- Utile:
- 1. La recherche de l'arme.
2. L'arme a t-elle servie récemment ?
3. La personne a t-elle tirée récemment ?
4. Combien de temps reste la poudre ?((Faites tout ca en /me /do, et fouiller le bien afin de vérifier que le mec ment pas en OOC))
II - La biométrie
On pourrait définir étymologiquement la biométrie comme étant la mesure du vivant. La biométrie a de nombreuses facettes, celle qui nous intéresse est l'identification scientifique des personnes notamment par le biais d'ADN et d'empreintes digitales (c'est en matière criminelle, les deux méthodes les plus utiles).
L'ADN est une molécule à laquelle nous devons beaucoup de choses, il s'agit du code génétique propre à chaque individu (les chances de rencontrer deux individus au même ADN, sauf dans le cas de vrais jumeaux, sont absolument infimes, d'ailleurs même dans le cas de "vrais jumeaux" il existe des méthodes pour différencier leurs ADN du fait des mutations qui surviennent au cours de la vie). En outre il faut savoir que le noyau de chaque cellulle de notre corps contient notre ADN. Il est donc possible d'associer un code génétique à chaque personne puisque celui-ci est unique.
Comment prélever de l'ADN ... On a des kits, spécifiques pour cela. Des kits buccaux plus précisément. La salive ne contient pas d'ADN, ce sont les cellules de l'intérieur de la joue qui en contiennent (et qui souvent se mélangent à la salive), donc frottez le coton tige dur à l'intérieur de la joue. Le sang contient de l'ADN, tout comme toutes les cellules du corps (peau, cheveux, spermatozoïdes, etc). Une toute petite quantité de cellules (quelques dizaines seulement, ce qui est invisible) suffit désormais a obtenir un patrimoine génétique identifiable. Ca c'est pour le prélèvement sur un être vivant.
Maintenant il est à noter que si l'ADN est très pratique pour identifier un suspect ou un cadavre, il est aussi redoutable dans l'identification d'un inconnu (un meurtrier par exemple). L'idée est la suivante: sur une scène de crime il faut procéder à une recherche de traces ADN ... Tentez de trouver des cellules du meurtrier.
- Si la victime s'est battue, elle a surement sous les ongles des cellules de peau du meurtrier.
- Une victime violée sans protection est surement porteuse de nombreuses cellules sexuelles de l'agresseur et ce même si il n'a pas éjaculé (dans le cas d'un homme).
- Tout le monde perd en permanence des cheveux (ce qui inclus les cils et les poils) et de la peau, dans un environnement suffisamment protégé (notamment en intérieur) il est aisé de retrouver ces "déchets" du corps, qui contiennent de l'ADN, il faut alors espérer que ce soit celui du meurtrier.
- Quand la victime et l'auteur des faits se connaissaient, il est probable qu'ils aient discuté, on peut alors espérer retrouver de l'ADN sur un verre bu par le meurtrier ou dans des postillons partis lors de la discussions.
- Si l'agresseur a été blessé, il a perdu du sang, et là c'est jackpot. Ca marche quasiment à tous les coups.
En général les traces ADN sont plus difficiles à trouver par temps de pluie en extérieur, en outre la scène de crime ne doit pas avoir été polluée.
Comment prélever de l'ADN ... On a des kits, spécifiques pour cela. Des kits buccaux plus précisément. La salive ne contient pas d'ADN, ce sont les cellules de l'intérieur de la joue qui en contiennent (et qui souvent se mélangent à la salive), donc frottez le coton tige dur à l'intérieur de la joue. Le sang contient de l'ADN, tout comme toutes les cellules du corps (peau, cheveux, spermatozoïdes, etc). Une toute petite quantité de cellules (quelques dizaines seulement, ce qui est invisible) suffit désormais a obtenir un patrimoine génétique identifiable. Ca c'est pour le prélèvement sur un être vivant.
Maintenant il est à noter que si l'ADN est très pratique pour identifier un suspect ou un cadavre, il est aussi redoutable dans l'identification d'un inconnu (un meurtrier par exemple). L'idée est la suivante: sur une scène de crime il faut procéder à une recherche de traces ADN ... Tentez de trouver des cellules du meurtrier.
- Si la victime s'est battue, elle a surement sous les ongles des cellules de peau du meurtrier.
- Une victime violée sans protection est surement porteuse de nombreuses cellules sexuelles de l'agresseur et ce même si il n'a pas éjaculé (dans le cas d'un homme).
- Tout le monde perd en permanence des cheveux (ce qui inclus les cils et les poils) et de la peau, dans un environnement suffisamment protégé (notamment en intérieur) il est aisé de retrouver ces "déchets" du corps, qui contiennent de l'ADN, il faut alors espérer que ce soit celui du meurtrier.
- Quand la victime et l'auteur des faits se connaissaient, il est probable qu'ils aient discuté, on peut alors espérer retrouver de l'ADN sur un verre bu par le meurtrier ou dans des postillons partis lors de la discussions.
- Si l'agresseur a été blessé, il a perdu du sang, et là c'est jackpot. Ca marche quasiment à tous les coups.
En général les traces ADN sont plus difficiles à trouver par temps de pluie en extérieur, en outre la scène de crime ne doit pas avoir été polluée.
Tout le monde connait, c'est l'ensemble des sillons sur notre peau qui, au niveau des mains, est particulièrement distinctif. Nos mains laissent au toucher une trace (du fait de l'eau et du gras qu'on a sur les mains) dont la marque dessine notre empreinte digitale. Elle est prélevée simplement par l'application d'une poudre qui la révèle, puis d'une surface adhésive (un genre de scotch) qui va marquer la poudre. La poudre utilisée dépend de la surface sur laquelle il y a l'empreinte (magnétique, verre, etc).
Les empreintes sont inutiles à chercher sur un corps (si le meurtrier a touché la victime ... On ne trouvera rien, car l'eau & le gras de l'empreinte du meurtrier se confondra avec avec celle présente sur la peau de la victime). Pour certaines enquêtes particulièrement importante cette règle peut trouver une exception (des méthodes très avancées, à base de vapeurs d'iodes, permettent de faire de telles recherches, mais c'est complexe).
En revanche il est aisé d'en trouver sur une arme, sur une poignée (porte, voiture, etc) ou sur les murs.
Allez, dernier truc: les criminels malins pensent à mettre une paire de gants quand ils vont tuer ... Mais rares sont ceux qui ont mis les gants au moment où ils ont pris leur arme de leur tiroir. De la même manière: les munitions (les cartouches), quand elles ont été mises dans le chargeur, l'ont été le plus souvent sans gant. Les étuis de munitions (éjectés de l'arme après le départ de la balle) conservent très bien les empreintes.
Les empreintes sont inutiles à chercher sur un corps (si le meurtrier a touché la victime ... On ne trouvera rien, car l'eau & le gras de l'empreinte du meurtrier se confondra avec avec celle présente sur la peau de la victime). Pour certaines enquêtes particulièrement importante cette règle peut trouver une exception (des méthodes très avancées, à base de vapeurs d'iodes, permettent de faire de telles recherches, mais c'est complexe).
En revanche il est aisé d'en trouver sur une arme, sur une poignée (porte, voiture, etc) ou sur les murs.
Allez, dernier truc: les criminels malins pensent à mettre une paire de gants quand ils vont tuer ... Mais rares sont ceux qui ont mis les gants au moment où ils ont pris leur arme de leur tiroir. De la même manière: les munitions (les cartouches), quand elles ont été mises dans le chargeur, l'ont été le plus souvent sans gant. Les étuis de munitions (éjectés de l'arme après le départ de la balle) conservent très bien les empreintes.
III - Les tâches de sang
L'idée est exactement la même que pour les traces de tir. On a un spray qu'on appelle le Luminol (il en existe d'autres similaires voire plus efficaces, comme le Blue Stacks ... mais on s'en fout), on le vaporise, et on illumine avec des UV. Les traces de sang brillent. Ces traces apparaissent même après lavage, la Javel, l'alcool à 90°, le feu, l'acide, rien ne peut effacer ces traces (ou presque), même plusieurs années après (alors en vérité le Luminol fait parfois des faux positifs, mais d'autres produits plus spécifiques comme le "Blue Stacks" permettent d'être sûr).
En outre, point très important, le sang permet de déterminer la chronologie des évènements, d'ailleurs si le sang est encore frais, inquiétez vous : le meurtrier n'est peut être pas loin.
En outre, point très important, le sang permet de déterminer la chronologie des évènements, d'ailleurs si le sang est encore frais, inquiétez vous : le meurtrier n'est peut être pas loin.
- Utile:
- 1. Le sang : Quand on coupe quelqu'un avec un couteau, qu'on frappe au visage violemment, qu'on est blessé ou qu'on est proche d'une personne se faisant tiré dessus, on reçoit inévitablement du sang sur soi, de petites projections, qui laissent des traces sanguines et ADN.
2. Le Luminol : Le luminol révèle le sang, c'est un petit aérosol (pschit pschit à sang) en flacon, on le vaporise au maximum, on hésite pas a en mettre beaucoup. Ensuite on coupe la lumière de la pièce (si possible, pour voire les plus petites traces de sang), et on éclaire avec une lampe à UV. Les traces de sang brilleront plus ou moins intensément selon la quantité.
3. Destruction des traces : Même si la surface est lavée à l'acide ou à la Javel, le Luminol continuera de révéler les traces de sang, et cela reste pendant des années, rien ne peut les effacer (ou presque). Cependant un lavage à l'acide, ou à une matière "basique" (Javel, etc) peut détruire l'ADN contenu dans ces traces de sang. On ne pourra alors pas identifier le propriétaire du sang.
IV - L'exploitation téléphonique et les fadettes
La mise sur écoute (appelée "interception") est un moyen d'obtenir les informations communiquées par téléphone, mais une autre existe: l'exploitation téléphonique. Exploiter un téléphone c'est tout simplement le fouiller.
Lorsque vous interpellez quelqu'un vous avez le droit de le fouiller et de fouiller les biens qu'il porte dès lors que vous avez de bonnes raisons de penser que ces biens peuvent contenir des preuves ou des effets illégaux. Vous pouvez donc (à cette condition) fouiller le téléphone du suspect que vous avez arrêté.
Fouillez le répertoire ((avec éventuellement une demande d'un screen du répertoire du gars au moment où vous lui demandez, avec les logs visibles pour être sûr qu'il n'a pas édité son répertoire avant de le screen)), les SMS échangés, le journal d'appel, mais aussi ... Les applications ! L'ère du smartphone est arrivée, les mails, what's app, facebook, Messenger et autre Instagram sont connectés au téléphone de chaque citoyen (ou presque), exploitez donc tout ceci dans le téléphone.
Les factures détaillées ou fadettes sont les factures que l'opérateur a pour justifier la tarification faite au client. Un opérateur n'a pas le droit d'enregistrer vos appels ou vos SMS (sinon: atteinte à la vie privée), il n'en a pas non plus l'utilité (cela représenterait un énorme stockage, coûteux et ce pour rien). Il doit en revanche avoir les informations permettant de vous facturer et donc de justifier de la facture, il regroupe ces informations dans des factures détaillées qui indiquent pour toute communication passée (y compris en data):
- Date et heure de l'appel / du sms / de l'échange de data ;
- Numéro de l'expéditeur
- Numéro du destinataire
- Taille du SMS / des datas échangées ou durée de l'appel
- Antennes activées pour le signal (on appelle cela le bornage)
Ces fadettes permettent de mettre en évidence des liens récurrents entre des personnes, la durée des appels ou la longueur des messages sont autant d'éléments permettant de suspecter des liens. L'opérateur conserve ces fadettes parfois plusieurs années, il est donc possible de les obtenir par mandat. Elles ne contiennent toutefois pas le contenu de ce qui est échangé (contenu des mails, sms, etc).
Par ailleurs le bornage est une méthode extrêmement efficace: lorsqu'un téléphone communique (ce qu'il fait en permanence aujourd'hui avec les données mobiles: signaux GPS, 3g, 4g et Edge sont échangés en permanence pour vérifier qu'aucun mail n'est arrivé et mettre à jour les applis par exemple), il le fait par le biais de l'antenne la plus proche de lui. Des antennes il y en a un peu partout et l'opérateur de téléphonie enregistre (car ce n'est pas du domaine de la vie privée) à quelle borne s'est connecté son client pour chacune de ses communications.
Il est donc aisé de savoir où se situait à peu près (200 à 500m près en ville) lorsqu'il a envoyé un SMS. Il est aussi possible de demander à l'opérateur quelles autres lignes téléphoniques ont "bornées" (donc ont activées cette même antenne) au même moment (pour déterminer qui pouvait être avec le suspect). Cette méthode permet notamment de prouver qu'un accusé n'était pas là où il prétend être, ou bien qu'il était à un certain endroit (ex: là où était la victime ...).
Lorsque vous interpellez quelqu'un vous avez le droit de le fouiller et de fouiller les biens qu'il porte dès lors que vous avez de bonnes raisons de penser que ces biens peuvent contenir des preuves ou des effets illégaux. Vous pouvez donc (à cette condition) fouiller le téléphone du suspect que vous avez arrêté.
Fouillez le répertoire ((avec éventuellement une demande d'un screen du répertoire du gars au moment où vous lui demandez, avec les logs visibles pour être sûr qu'il n'a pas édité son répertoire avant de le screen)), les SMS échangés, le journal d'appel, mais aussi ... Les applications ! L'ère du smartphone est arrivée, les mails, what's app, facebook, Messenger et autre Instagram sont connectés au téléphone de chaque citoyen (ou presque), exploitez donc tout ceci dans le téléphone.
Les factures détaillées ou fadettes sont les factures que l'opérateur a pour justifier la tarification faite au client. Un opérateur n'a pas le droit d'enregistrer vos appels ou vos SMS (sinon: atteinte à la vie privée), il n'en a pas non plus l'utilité (cela représenterait un énorme stockage, coûteux et ce pour rien). Il doit en revanche avoir les informations permettant de vous facturer et donc de justifier de la facture, il regroupe ces informations dans des factures détaillées qui indiquent pour toute communication passée (y compris en data):
- Date et heure de l'appel / du sms / de l'échange de data ;
- Numéro de l'expéditeur
- Numéro du destinataire
- Taille du SMS / des datas échangées ou durée de l'appel
- Antennes activées pour le signal (on appelle cela le bornage)
Ces fadettes permettent de mettre en évidence des liens récurrents entre des personnes, la durée des appels ou la longueur des messages sont autant d'éléments permettant de suspecter des liens. L'opérateur conserve ces fadettes parfois plusieurs années, il est donc possible de les obtenir par mandat. Elles ne contiennent toutefois pas le contenu de ce qui est échangé (contenu des mails, sms, etc).
Par ailleurs le bornage est une méthode extrêmement efficace: lorsqu'un téléphone communique (ce qu'il fait en permanence aujourd'hui avec les données mobiles: signaux GPS, 3g, 4g et Edge sont échangés en permanence pour vérifier qu'aucun mail n'est arrivé et mettre à jour les applis par exemple), il le fait par le biais de l'antenne la plus proche de lui. Des antennes il y en a un peu partout et l'opérateur de téléphonie enregistre (car ce n'est pas du domaine de la vie privée) à quelle borne s'est connecté son client pour chacune de ses communications.
Il est donc aisé de savoir où se situait à peu près (200 à 500m près en ville) lorsqu'il a envoyé un SMS. Il est aussi possible de demander à l'opérateur quelles autres lignes téléphoniques ont "bornées" (donc ont activées cette même antenne) au même moment (pour déterminer qui pouvait être avec le suspect). Cette méthode permet notamment de prouver qu'un accusé n'était pas là où il prétend être, ou bien qu'il était à un certain endroit (ex: là où était la victime ...).